Les élections seront tenues dans le délai constitutionnel, a assuré le président de la Commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima. Il l'a affirmé ce mercredi 20 septembre à Kinshasa, lors du lancement du cadre de concertation avec les partis politiques.
A travers ce cadre de concertation, la CENI veut rassurer la classe politique congolaise d'énormes efforts qui sont consentis pour offrir des élections de qualité dans le délai constitutionnel.
Le président Denis Kadima, a par ailleurs ajouté que la CENI est en ce moment en pleine opération de la logistique, de commande, fabrication et de transport du matériel électoral.
Mais il a reconnu tout de même le retard enregistré dans la publication des listes définitives des candidatures à la députation nationale et provinciale.
Toutefois, ce retard n'engendre aucune conséquence grave sur le calendrier électoral :
« Plusieurs raisons expliquent ce retard. D'abord la CENI a réceptionné un très grand nombre de candidatures, près de 25 000, en 2018, il y en avait 15 000, nous avons10 000 candidatures de plus. A part cela, nous avons la procédure judiciaire, en termes de contentieux électoral a la Cour constitutionnelle, a été très longue. Il y a eu à peu près 250 arrêts que la CENI est tenue de prendre en considération dans l'établissement des listes définitives. J'aimerais assurer les représentants des partis et regroupements politiques que ce retard n'engendre aucune conséquence grave sur le calendrier électoral ».
La CENI est consciente qu'elle s'est engagée dans une course contre la montre, qui ne sacrifie pas la qualité du travail à fournir pour la tenue effective des élections sur le délai constitutionnel, a encore précisé Denis Kadima.