Je suis saisi, malheureusement, par de nombreux compatriotes bloqués en Inde dans certaines formations sanitaires. Cette situation est le fait de réseaux organisés et animés par des personnes cupides sans foi ni loi, sans pitié ni honte ni valeurs, qui exploitent la souffrance des malades en détresse, pour s'enrichir impunément.
Les animateurs sont des médecins établis et des affairistes agissant dans les deux pays. Ils écument les hôpitaux, les cabinets médicaux et les laboratoires, pour capter leurs victimes avec des promesses fallacieuses.
S'il n'y a aucun doute que des cas pathologie avérés ont fait l'objet de traitement adéquats et satisfaisants pour les malades, il est tout autant avéré que des cas de faux diagnostics, généralement de cancer, ont été déclarés simplement pour voler et ruiner des familles.
Le Médiateur recommande vivement que les malades se renseignent, se rassurent au maximum auprès de nos formations sanitaires qui comptent de hauts spécialistes reconnus mondialement, avant de se précipiter dans les mains de truands dont le seul but est le gain à tout prix. Il existe d'ailleurs des cas d'évacuation où les supposés malades, sont revenus trouver les soins appropriés plutôt sur place au Cameroun.
Le Médiateur dénonce avec vigueur les animateurs de ces réseaux mafieux, et demande instamment aux familles victimes, de saisir les tribunaux pour obtenir des réparations même après leur retour des soins.
Le Médiateur signale qu'il existe également en Inde des hôpitaux moins chers, et même des hôpitaux publics qui accueillent gratuitement en charge les malades. Il est possible de se référer sur Google pour toutes les indications utiles, ou alors contacter le Dr. PRACHANT 00 91 88978 64905 qui orientera sans aucun frais. Enfin, le visa se prend en ligne et dure au maximum une dizaine de jours. Sur place, les Soeurs catholiques de la Congrégation des Soeurs servantes de Marie peuvent aussi renseigner et orienter utilement et gratuitement : 674 36 18 81.
Le Médiateur va saisir sans délai le Ministre de la santé pour porter cette affaire à son attention, afin que des mesures opportunes soient prises pour mettre fin aux abus décriés.
Yaoundé, le 21 Septembre 2023