Le syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants de l'enseignement supérieur (SECES) section Antananarivo a affirmé attendre une issue prenant en considération leurs revendications à l'issue du conseil de gouvernement, mercredi dernier, en vain.
Le SECES a tenu un nouveau sit-in, hier, sur l'esplanade d'Ankatso, après leur assemblée générale de mardi dernier et à l'issue de laquelle les syndicalistes ont annoncé attendre enfin un écho sur leurs revendications du côté des autorités gouvernementales, durant le conseil de gouvernement tenu mercredi dernier. « Nous ne sommes toujours pas entendus, le dernier conseil de gouvernement n'a pas abordé notre dossier », a indiqué un membre du SECES, hier, à l'issue du sit-in du syndicat. Et d'ajouter que le gouvernement n'est visiblement pas disposé à prendre en considération ce dossier, tout en soulignant que ce qu'ils revendiquent figure déjà dans la loi de finances.
Outre les enseignants chercheurs et chercheurs enseignants membres du SECES, les enseignants vacataires sont également concernés de près par le problème de non-perception de leurs arriérés, depuis plus de trois ans. Les enseignants vacataires assurent pourtant plus de 60% du travail à l'université d'Antananarivo, a-t-il été spécifié.
En dépit du mouvement de grève du SECES, des calendriers des examens sont affichés sur le campus, après la décision du conseil scientifique d'inciter à la reprise des activités pédagogiques afin de pouvoir enfin terminer l'année académique en cours. De leur côté, les étudiants espèrent que les sessions d'examens auront lieu effectivement aux jours et heures indiqués. Les syndicalistes du SECES, pour leur part, affirment maintenir leur mouvement.