L'assemblée provinciale du Tanganyika est toujours fermée sur décision du vice-Premier ministre de l'Intérieur. Ce dernier était amené à prendre cette mesure pour « prévenir les troubles à l'ordre public ».
Cependant, activistes de la société civile du Tanganyika s'inquiètent de cette situation à l'approche de l'ouverture de la session parlementaire de septembre.
Plusieurs sources indiquent les démarches menées par le caucus des députés nationaux du Tanganyika pour trouver une solution à la crise institutionnelle dans cette province et obtenir, par ricochet la réouverture de cet organe délibérant, sont restées sans suite jusqu'à ce jour.
Par ailleurs, une mission d'enquête a été diligentée en juillet dernier par le Sénat pour s'enquérir de la situation et obtenir la reprise des activités à l'assemblée provinciale du Tanganyika. Les activistes de la société civile disent ne pas connaitre la suite de cette démarche.
La session de septembre étant essentiellement budgétaire, certains activistes de la société civile s'inquiètent du fait que l'exécutif provincial ne pourrait plus être contrôlé dans ce contexte de fermeture de l'assemblée provinciale.
A la suite de la crise institutionnelle, qui avait opposé le gouvernement provincial à l'assemblée provinciale du Tanganyika, le vice-Premier ministre de l'Intérieur avait pris la décision de fermer l'organe délibérant le 12 mai dernier.