Congo-Brazzaville: Mode - Prisca Mambou nourrit de grandes ambitions pour sa carrière

Le métier de la couture, stylisme et modélisme intéresse beaucoup de gens, et la gent féminine n'est pas en marge. Elle s'impose devant les hommes pour mieux proposer par la couture mixte. Si le début n'est pas toujours rose, aller de l'avant dans sa carrière est ce qui caractérise Prisca Mambou, une couturière, styliste et modéliste de Brazzaville.

Cette dame qui a pignon sur la place de Brazzaville n'est pas arrivée dans ce métier comme un cheveu dans la soupe. Emportée par l'amour de ce qu'elle considère aujourd'hui comme un destin, elle affirme que le métier de couturière faisait partie dès le bas-âge de son ADN. Ce qui fait qu'elle surmonte les difficultés après un long moment de patience et de persévérance. « Le début était difficile mais, à force de persévérer, j'ai pu relever les défis pour m'imposer sur le marché de la mode », a confié Prisca Mambou dont ses débuts remontent aux années 90. Fruit de Mme Anasse Balou et de Me Djos, elle propose des vêtements appréciés par le public brazzavillois.

Dans son atelier, elle encadre des filles-mères afin de les mettre à l'abri du besoin. Elles sont six, deux venaient d'être libérées pour faire chemin seules. A l'instar d'autres établissements de couture, à la maison Prisca, on fait de la couture. « En dehors des costumes pour homme que nous ne faisons pas ici, nous faisons des tailleurs pour femmes, des légers, des satins, des froissés et bien d'autres types de modes », a-t-elle confié.

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Malgré les injustices constatées lors des participations à des expositions à Brazzaville et à l'étranger, Prisca Mambou ne se décourage pas. « Il est de fois que nous soyons contactées pour prendre part à des expositions. Au début tout se passe bien parce que vous remplissez les critères. Mais quand ce jour-là arrive, vous êtes surpris d'apprendre que vous n'êtes plus retenu. C'est de l'injustice », a affirmé Mme Mabou.

Sans se plaindre, elle a trouvé une parade : celle d'exposer et de vendre des articles sur place à son atelier. Aussi a-t-elle fait savoir que « les modes de vêtement que je confectionne, je les reçois dans un rêve. Ce n'est que je les imagine. Et une fois confectionnés, ils suscitent de l'admiration auprès des clients ». Cette dame à la taille angélique, a une passion pour le travail qu'elle exerce depuis des années. Quant à son avenir, elle nourrit de grandes ambitions à commencer par faire agrandir son atelier et aller dans les pays de l'Afrique de l'Ouest comme le Sénégal et le Mali pour approfondir ses connaissances en couture. Pour finir, elle se dit satisfaite de son travail. Elle tient à transmettre ses connaissances à ces jeunes filles qu'elle reçoit dans son atelier car, a-t-elle estimé, la jeunesse c'est l'avenir de demain.

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