Ancienne capitaine de l'Afrique du Sud Simphiwe "Shorty" Dludlu, ancienne capitaine est l'actuelle adjointe de Desiree Ellis, estime que l'écart entre le football africain et le reste du monde se réduit de manière considérablement.
Sélectionneuse de l'équipe sudafricaine féminine U-17, Simphiwe Dludlu estime que l'Afrique produit de plus en plus de joueuses qui s'illustrent sur la scène mondiale et que ce n'est qu'une question de temps avant que le continent joue les premiers rôles dans le football mondial.
Actuellement aux Etats-Unis où elle participe à un atelier avec d'autres tacticiens, la Sudafricaine s'est entretenue avec CAFOnline.com
Pourquoi aviez-vous eu le besoin de participer à ces ateliers ?
Il est important pour tout entraîneur sportif de se doter de connaissances pratiques afin d'améliorer et de développer le sport dans nos pays.
Vous avez été capitaine de l'Afrique du Sud, comment analysez-vous l'évolution du football sur le continent ?
L'écart se réduit considérablement entre le football africain et le reste du monde. Nos joueuses évoluent dans les plus grands championnats. Lors de la dernière Coupe du Monde de la FIFA ™, trois de nos quatre équipes se sont qualifiées pour les huitièmes. Si nous gardons ce cap, que nos jeunes continuent à progresser, nous pourrons aller encore plus loin.
Vous étiez présente dans l'equipe aux côtés de Desirer Ellis, lors du dernier Mondial. Vous assistez aux exploits des Banyana Banyana. Pouvez-vous nous décrire ce que vous avez ressentir lors de ce tournoi ?
C'était un rêve devenu réalité pour moi, car je n'avais jamais participé à une Coupe du Monde senior en tant que joueuse. Voir ce groupe travailler dur et croire en leurs capacités , et repousser les limites, c'était incroyable. C'était un moment unique que d'entrer dans l'histoire avec une telle équipe.
Le football féminin est en plein essor sur le continent. Que manque t-il pour un développement plus ample ?
Plus d'attention accordée aux équipes de jeunes en termes de tournois et d'ateliers de formation pour les entraîneurs. Il serait également bon d'avoir plus de ligues professionnelles comme au Maroc. Où les joueuses et les entraîneurs gagnent bien leur vie grâce au football. Enfin, cela permettrait de combler le fossé entre les jeunes et les seniors.
Personnellement, quelle direction aimeriez-vous donner à votre parcours dans le coaching ?
Je ne me donne pas de limites. Je vais aller vers des postes où je vais avoir un impact. Je me vois entraîner et gagner convenablement ma vie grâce à ça. J'aimerais entraîner à l'étranger (même en Afrique) où on assiste à un développement rapide du football africain.
Quel conseil aimeriez-vous donner aux jeunes entraîneuses en herbe sur le continent africain ?
Le chemin est semé d'embûche, mais il faut continuer à y croire. Continuez à saisir des opportunités, faites du bénévolat lorsque vous le pouvez, mais donnez-vous toujours les moyens d'être libre de choisir. Assurez-vous d'avoir des alliés et de bons mentors autour de vous. Posez des questions, demandez conseil et ne vous contentez jamais du peu?