« Des politiques réfléchies visant à réduire les inégalités et promouvoir l'inclusion sont plus que jamais nécessaires. Il est temps de se concentrer sur les attentes du peuple : un travail décent, un salaire avec lequel on puisse vivre, un accès aux services de base, plus de démocratie et des gouvernements responsables devant le peuple » (Mthuli Ncube, vice-président de la BAD)
La pauvreté est un problème majeur au Gabon, affectant une grande partie de la population (+ de 32,4% et + 32 000 nouveaux pauvres selon la Banque mondiale). Elle est causée par la mauvaise gouvernance, une économie volatile, la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics, et de fortes inégalités sociales et économiques (+ de 64 000 chômeurs, + de 680 000 Gabonais vivent chaque jour avec 600 francs CFA, source BM).
Le pays a tout pour assurer un niveau de vie correcte à sa population. Il a un PIB par habitant parmi les plus élevés du continent africain (8 820,3 dollars en 2022, selon la Banque mondiale), et une population modeste (2,341 millions en 2021, selon la Banque mondiale).
Pour preuve en 5 jours, le CTRI retrouve plus de 450 milliards de francs CFA découverts dans des maisons de 6 personnes proche du président déchu Ali Bongo Ondimba, c'est triste et pendant ce temps les Gabonais croupissent dans la misère.
Le CTRI doit mettre à cours, moyen et long terme, des programmes de protection sociale en phase avec les besoins réels des Gabonais et revoir les programmes existants. La mise en place d'un programme phare d'assistance sociale, disposant du financement et du ciblage nécessaire, et ne se limitant pas à l'assurance-maladie (+ aide à la création des AGR après une formation DUALE), aiderait significativement à la réduction de la pauvreté.
"Le Gabonais n'est pas un paresseux" les agripreneurs = Entrepreneurs agricole
Les jeunes constituent un groupe démographique important pour le développement du Gabon et, aujourd'hui, c'est pourquoi la plupart des initiatives agricoles doivent viser ce groupe afin d'accroître leur participation au développement agricole et économique du Gabon.
L'agriculture doit jouer un rôle central dans la création d'emplois productifs et d'opportunités entrepreneuriales pour les jeunes au Gabon. Alors que le secteur entre dans une nouvelle ère, celle de l'« agriculture 4.0 », où les solutions résident dans la numérisation, l'automatisation et l'intelligence artificielle, les jeunes férus de technologie peuvent jouer un rôle déterminant dans la transformation des systèmes alimentaires de leurs pays.
Le gouvernement du Gabon nouveau et les partenaires du développement doivent adopter des politiques en faveur des jeunes pour les inciter davantage à rejoindre le secteur agricole et promouvoir une plus grande sécurité alimentaire.
C'est pourquoi l'ONG IDRC Africa, Akewa Accélérateur et les autres partenaires initient un programme de formation en entrepreneuria agricole.
Notre objectif est de sortir les jeunes de l'oisiveté et de les mettre sur la voie de l'autonomisation pour atteindre l'objectif « faim zero » à l'horizon 2030. Cette initiative est magnifique car au-delà de trouver des sources de revenus, elle permet également à ces jeunes de nourrir sainement leurs familles et de se mobiliser pour atteindre l'objectif de consommer Made in Gabon. »
Le projet suscite énormément de vocations chez les jeunes qui sont de plus en plus demandeurs d'accéder à ces formations. Le site prévoit d'ailleurs, d'accueillir dans les prochains mois, une formation qui sera dispensée à 200 jeunes par IDRC Africa et Akewa Accélérateur.
Rappelons que le pays dépend encore beaucoup des exportations environ 75% et nous espérons que les autorités de la transition (CTRI) pourront nous soutenir sur cette voix qui nous permettra véritablement de réduire notre forte dépendance au pétrole, la forêt et le secteur minier.
Pourquoi je pense que le Gabon devrait investir dans le secteur de l'agriculture :
L'Afrique est aujourd'hui le continent dont la croissance est la deuxième plus rapide au monde. En dépit d'une décennie de changements économiques de grande importance dans l'économie mondiale, le continent a continué d'accélérer sa croissance, défiant ainsi les pessimistes et en créant des améliorations majeures dans ses Indices de développement humain.
Cette situation, je la vis en Zambie ou je suis actuellement depuis bientôt 1 an. Cependant, la crise de l'emploi, en particulier chez les jeunes, est venue troubler ces gains et creuser les inégalités. Il apparaît clair que la croissance économique n'a pas été assez importante pour endiguer la pauvreté et les inégalités croissantes sur le continent. Selon la Banque africaine de développement (BAD), la réponse réside dans une croissance plus inclusive sur le continent.
« Promouvoir la croissance inclusive est désormais une urgence »
C'est pourquoi nous pensons que le secteur agricole au Gabon pourrait apporter une plus grande valeur dans le PIB gabonais et employer une grande partie de la population. L'agriculture est sans nulle doute un levier important qui permettra de créer plus de croissance inclusive à court moyen et long terme. Avec des aides multiformes, logistiques, financières, mise à disposition des terres (ZAP), la rigueur militaire, l'accompagnement des partenaires pays africain comme la Zambien et le Rwanda qui sont aujourd'hui des modèle en Afrique nous pouvons également nous appuyer sur le savoir et l'expertise de nos frères Cubain et amis Japonais et chinois et même Russe.
Au Gabon le secteur dispose d'un énorme potentiel en matière des terres arables et une pluviométrie importante.
Notre pays est dotée d'une grande diversité de zones agro-écologiques, ce qui créé un vaste potentiel pour les produits agricoles sur les marchés intérieurs comme à l'étranger. Mais malheureusement notre production agricole est insuffisante pour couvrir les besoins alimentaires du pays, obligeant le pays à importer, d'après les estimations, 80% des produits alimentaires de base, en particulier des céréales et des produits carnés. On estime qu'environ 37% des Gabonais vivent dans la pauvreté (PNUD/FAO/BM 2022).
500 jeunes Agripreneurs par province, 1 an pour installer 4 500 jeunes de 18 à 35 ans Agripreneurs dans les secteurs de la pisciculture, avicole, porcine, maraîchers, vivrier, pépinière, producteur semencier et artisanat en lien avec le secteur agroalimentaire.
En nous appuyant sur l'Armée de Terre, la Gendarmerie et la Police dont les installations, les Hommes et la logistique sont disponibles dans nos provinces et départements. Cette opération pourra être mise en oeuvre par une agence à l'identique du montage de l'ANPN et le financement pourrait être soutenue par un fond spécial qui sera prélevé sur les importations et les subventions que perçoivent les importateurs.
Le décret imposant les grandes surfaces et commerçants divers à racheter un minimum de 50% de la production locale aura véritablement son sens, les Banks et le patronat apporteront une contribution comme la RSE les pétroliers, les miniers et les maisons de téléphonie mobile. Le programme s'étalera sur 3 ans.
Au-delà des obligations sur les achats des grandes surfaces, il est important de garantir les achats institutionnels Cantine scolaire, prisons, économats hospitaliers et militaires...
Créer des programmes facilitant l'accès (alimentation scolaire / programme d'acquisition alimentaires pour les familles les plus vulnérables. Validez moi cette vision et je vous promets un meilleur Gabon auto suffisant alimentaire...MERCI au CTRI pour cette libération, vous êtes la main de Dieu...
Coordonnateur de l'ONG IdrcAfrica