La Commission électorale a tenu pendant trois jours des consultations avec les parties prenantes au processus à trois mois des élections générales prévues le 20 décembre prochain. Des échanges qui ont eu lieu au palais du Peuple de Kinshasa, le Parlement congolais, et qui se sont terminés ce vendredi.
Mercredi, ce sont les partis et regroupements politiques, ils sont plus de 900, qui étaient conviés à échanger autour du processus électoral. Puis la société civile (observateurs, médias...) a été associée aux discussions ainsi que des associations de femmes, de jeunes et de personnes vivantes avec le handicap.
Beaucoup de sujets différents à aborder : la publication des listes électorales, la cartographie des bureaux de vote, les accréditations des témoins, observateurs, journalistes, ainsi que le processus de vote et de dépouillement, avec l'utilisation de la machine à voter.
Le but affiché pour la Commission est de mettre à disposition des parties prenantes le maximum d'informations. D'autres rendez-vous similaires sont d'ailleurs prévus, notamment avant le début de campagne électorale le 19 novembre.
La Céni alerte aussi sur le sous-financement du processus. Le président Denis Kadima a expliqué que l'institution poursuit son travail grâce à des prêts bancaires. Ce qui n'a, selon lui, pas encore d'incidence sur le calendrier. Pour rappel, la RDC n'a pas fait d'appel aux bailleurs internationaux pour débloquer des fonds pour ce scrutin.
Ces discussions, une partie de l'opposition n'y a pas participé. Le parti de Martin Fayulu réclame un nouvel audit du fichier électoral avant de reprendre sa participation au processus alors que le camp de l'ancien président Joseph Kabila boycotte les scrutins à venir.