'Sans rien enlever à la cuisine mexicaine, française ou japonaise, je crois que celle togolaise n'a pas de rival au monde'.

C'est un brin provocateur et avec une bonne dose de patriotisme que Abdel Aziz Awesso, président de l'Union des acteurs de la gastronomie togolaise, a annoncé la nouvelle : la cuisine togolaise est candidate au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco.

Mais le chemin est long.

La phase de sélection de 300 mets togolais vient de débuter.

Parmi ceux-ci figurent Ayimolou, Ademe, Gboma, Akoume.

Le Togo devra passer par un processus compliqué avant de soumettre sa requête à l'Unesco.

Pour proposer une spécialité culinaire à l'Unesco, il y a plusieurs conditions à respecter. En effet, chaque pays peut proposer un plat par an. Cela fait partie de la catégorie gastronomie, qui rassemble des recettes mais aussi des savoir-faire, rituels et évènements festifs. Les pays peuvent également proposer une candidature commune lorsqu'ils partagent un patrimoine immatériel, comme les pays du Maghreb qui ont proposé ensemble le classement du couscous, accepté au mois de décembre 2020.

Le plat (ou la boisson) doit être présent sur le territoire de l'État qui porte sa candidature et soutenu par les acteurs du projet.

Des mesures de sauvegarde concrètes doivent accompagner la candidature. Enfin, le projet est examiné par 12 experts indépendants qui rendent leur décision.