Les adversaires de Andry Rajoelina ont fait le tour de la capitale ces derniers jours pour rencontrer d'autres acteurs. Hier, les candidats ont été invités par les organisations de la société civile pour une séance de travail à Ankerana durant la matinée. Les élections ont été au menu et la mise en place d'un climat favorable à la tenue des prochains scrutins présidentiels.
Seul le candidat Andry Rajoelina n'a pas été représenté lors de cette rencontre. La majorité des candidats reste convaincue qu'une crise guette le pays avec les conditions actuelles de préparation des élections, notamment sur la liste électorale, les obstructions aux manifestations politiques, les violations de certaines dispositions de la Constitution. « Une perte de confiance des organismes en charge des élections » est partagées par les politiciens à l'occasion de cette réunion à Ankerana.
Les représentants de la société civile, en revanche, dont certaines têtes sont déjà connues comme Haritiana Ralevason, Ketakandriana Rafitoson, Lilie Razafimbelo, ont exposé leurs préoccupations sur la nécessité d'un « dialogue constructif pour éviter la crise ». A l'issue de cette séance de travail, les participants ont évité de faire une déclaration publique.