Les enseignants des cités de Bokoro et de Kutu, dans le territoire du même nom Kutu (Mai-Ndombe), sont en grève depuis le début de la semaine. Ils réclament quatre mois d'arriérés de salaire.
Le président de l'intersyndical des enseignants de ce territoire déplore cette situation.
Il conditionne la levée de la grève à la paie de tous les quatre mois de salaire : juin, juillet, août et septembre.
Pour sa part, le député provincial Lebon Nkoso Kevani, élu de Kutu, craint pour l'éducation des enfants à l'allure où vont les choses
C'est depuis le lundi 18 septembre que les enseignants des cités de Kutu et de Bokoro sont en grève.
Prenant en cause leurs revendications, Lebon Nkoso Kevani se dit très préoccupé.
L'élu de territoire de Kutu met le gouvernement congolais devant ses responsabilités afin que les élèves reprennent le chemin de l'école :
« Imaginez un peu cela fait quatre mois que les gens ne sont pas payés. Nous ne savons pas à quel niveau se situe le blocage. La responsabilité incombe au Gouvernement central. C'est le Gouvernement qui doit prendre toutes les dispositions pour payer les enseignants. Et quand ça ne marche pas, il doit trouver d'autres mécanismes. Quand les enseignants ne sont pas payés comme ça, la conséquence, voyez maintenant ils ont déclenché une grève et ce sont donc nos enfants qui en pâtissent »
Junior Mbukela, président de la synergie syndicale des enseignants du territoire de Kutu, précise que « la Caritas est descendue avec (les salaires des) deux mois: juin et de juillet. Mais, pour les mois d'aout et septembre, dans toute la province du Mai-Ndombe, aucun enseignant n'a encore touché son salaire ».
Les enseignants du territoire d'Oshwe accusent, eux aussi à ces jours, quatre mois d'arriérés de salaires, selon des sources locales.