<strong>Addis-Abeba, le — Le vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères Demeke Mekonen, dans sa déclaration à l'Assemblée générale des Nations Unies, a appelé la communauté internationale à réaliser que l'humanité se trouve à un moment critique où tous doivent se rassembler pour une unité d'objectif pour la paix et la prospérité.

Le vice-Premier ministre a souligné la nécessité de demander la volonté politique nécessaire pour choisir le partenariat mondial plutôt que la compétition géopolitique, à une époque où le monde est confronté à une multitude de défis.

Il a en outre souligné la nécessité de coopérer pour atténuer le changement climatique, désamorcer les tensions liées aux armes nucléaires et travailler sur des réformes au sein de l'ONU et des institutions financières internationales pour le bien-être de l'humanité.

S'exprimant sur les objectifs de développement durable, Demeke a affirmé que les progrès vers leur réalisation sont loin d'être réalisés, repoussant encore plus loin l'objectif d'élimination de l'extrême pauvreté d'ici 2030.

Le vice-Premier ministre, qui a évoqué les mesures prises par l'Éthiopie pour aligner son plan de développement décennal sur les ODD, a appelé à un partenariat mondial renouvelé et à un engagement politique ferme pour atteindre les objectifs.

Dans ses remarques sur les efforts d'adaptation et d'atténuation du changement climatique, Demeke a souligné la nécessité de soutenir l'Initiative de l'empreinte verte de l'Éthiopie.

Il a également souligné la nécessité d'une réforme institutionnelle des Nations Unies en général et du Conseil de sécurité en particulier.

La réforme du Conseil de sécurité n'est pas un choix, mais une nécessité absolue qui nécessite l'attribution de sièges permanents à l'Afrique, politiquement et moralement justifiés.

Soulignant l'engagement de l'Éthiopie en faveur de la paix, le vice-Premier ministre a mentionné l'accord de paix de Pretoria.

Selon lui, l'accord est une incarnation pratique des « solutions africaines aux problèmes africains ».

En outre, Demeke a souligné le rôle crucial que les institutions financières internationales devraient jouer dans l'augmentation des efforts des pays en développement pour prendre des mesures d'allègement de la dette et fournir un financement au développement.

L'architecture financière internationale doit être réformée en tenant particulièrement compte des besoins et des priorités de l'Afrique, a-t-il souligné.

Le débat général de la soixante-dix-huitième session de l'Assemblée générale se poursuivra jusqu'au mardi 26 septembre 2023.