Cet après-midi, l'équipe de Saïd Saïbi doit commencer à suivre une progression positive au niveau de ses aventures domestiques.
Si l'adage veut qu'une grande équipe ne peut pas perdre deux fois de suite, il faut croire que le CA fait toujours partie de la cour des grands, même s'il s'est montré fantomatique en Ethiopie, et devra remonter un handicap de deux buts pour voir la phase des groupes de la C3.
A Sousse récemment, le CA n'a pas manqué de caractère et de personnalité pour tenir un nul mérité. Orgueilleux après la déroute d'Addis Abeba, les Clubistes, encore et toujours sur courant alternatif, ont cependant cru en leur bonne étoile, ne semblant pas déconnectés comme face à Bahir Dar Ketema, quelques jours auparavant.
Cependant, maintenant, même si le CA peut nourrir des regrets, regret d'avoir été rattrapé sur le fil par le champion en titre dans son fief de l'Olimpico, la partition jouée contre l'ESS incite à l'espoir, en attendant d'y voir plus clair dès aujourd'hui face au Stade Tunisien.
Au révélateur du leader
Au Club Africain donc, actuellement, il n'y a pas de quoi faire ressurgir de vieux démons car l'équipe n'a pas démérité même si elle n'a pas vraiment activé le compteur en Ligue 1 (deux points de pris sur les deux dernières sorties).
En clair, volet jeu, à Sousse, l'équipe a fait quasiment jeu égal en termes de possession de balle, de duels gagnés, d'anticipation et de projection.
Serait-ce suffisant pour galvaniser un groupe appelé à battre le leader stadiste pour garder le contact avec les hautes sphères ? Probablement, car au CA, l'on passe souvent de l'excitation à l'appréhension en un tour de main.
Et il faut peut -être y voir un signe au moment de croiser les Bardolais.
Cet après-midi donc, l'équipe de Saïd Saïbi doit commencer à suivre une progression positive au niveau de ses aventures domestiques.
Et si entre le CA et le ST, ce sera peut-être le rendez-vous des ambitieux, nul doute qu'au final, celui qui travaille mal sera puni, et celui qui travaille bien sera récompensé !
Victoire impérative donc pour les Omrani, Bedoui, Cherifi, Hamrouni, Khélil, Souissi, Sghaier, Srarfi, Arfaoui et autre Eduwo, tenus de gagner pour espérer ensuite capitaliser sur une dynamique retrouvée.
