En Afrique du Sud, le « Comic Con », plus grand rendez-vous des fans de super-héros, de jeux vidéo et d'héroic fantasy ferme ses portes ce lundi soir. Il se tenait tout le week-end à Johannesburg pour sa quatrième édition dans le pays. S'y déroulent des compétitions de jeux vidéos, notamment sur Fifa ou Counter Strike, des tournois de jeux de société. Mais un autre concours officieux se tient dans les allées du festival : celui de meilleur cosplay.

Les cosplay, ce sont déguisements qui imitent des personnages fictifs. Cette pratique prend de l'ampleur en Afrique du Sud. Il n'y a pas que les enfants ou les jeunes adultes qui se déguisent, les parents aussi. Ce père est déguisé en Stoïck la brute, un personnage inspiré des films animés Dragons. « C'est une première pour moi », dit-il.

Mais que faut-il pour se mettre au cosplay ? « Un enfant ! », répond ce père. « Il ne peut pas se déguiser sans moi ! », répond le fils. « Je passe l'une des meilleures journées avec mon fils. C'est génial de voir ça, surtout dans ce pays, quand j'étais jeune ça n'existait pas », assure le papa.

Une pratique qui prend de l'ampleur

La pratique du cosplay prend de l'ampleur depuis que le « Comic Con » a été lancé en Afrique du Sud en 2018. Certains cosplayers sont des professionnels, payés pour promouvoir une franchise, comme Cashmere Tart. « On n'avait pas beaucoup de rassemblements en Afrique du Sud et la communauté des Comic Book est récente, mais elle prend de l'ampleur, et très rapidement ! »

L'argent peut être un frein à ce loisir très couteux. Certains cosplayers interprètent plusieurs personnages et donc fabriquent de multiples déguisements à l'image de My Shell Cosplay. « Ça coûte très cher, oui. Je n'ose pas vous dire combien coûtent mes costumes », sourit-elle. Cette année, parmi les tendances, on trouve des cosplay de Barbie, de One Piece, et d'Oppenheimer, trois blockbusters sortis les mois derniers.

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