Selon les statistiques disponibles au 20 septembre 2023, avec une capitalisation boursière de 12,861 milliards de dollars américains, la Brvm dépasse la Bourse Kenyane dont la capitalisation s'est établie à 9,773 milliards de dollars.
Selon un communiqué de presse, la Brvm se classe juste derrière la Bourse d'Egypte (The Egyptian Exchange) dont la capitalisation boursière est de 43,43 milliards de dollars. «Ce nouveau positionnement de la Brvm est la résultante de l'augmentation de la capitalisation à la suite de l'entrée d'Orange Côte d'Ivoire en décembre 2022 ainsi que de la bonne tenue du marché de l'Uemoa depuis le début de l'année 2023 montrant une certaine résilience face aux chocs endogènes et exogènes.
La baisse de la capitalisation de la Bourse de Nairobi serait, entre autres, liée à la chute du Shilling kenyan par rapport au Dollar américain (-22,21% en un an) ainsi qu'à la contre-performance de certaines valeurs phares (-36,23% pour Safaricom) depuis le début de l'année », explique-t-on dans le communiqué. Pour rappel, la capitalisation boursière de la Bourse de Nairobi était d'environ 16 milliards de dollars au 31 décembre 2022.
La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) est une bourse électronique parfaitement intégrée commune à 8 pays de l'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Outre les titres de participations (actions), la Brvm propose l'émission et la négociation des titres de créance (obligations). La Brvm offre aux investisseurs un environnement boursier de classe mondiale avec des systèmes de cotation et de règlement des transactions à la fine pointe de la technologie. La Brvm est membre de l'African securities exchanges Association (Asea) et du World Federation of exchanges (Wfe). Elle est classée dans la catégorie des marchés frontières.