ALGER — Une convention-cadre entre l'Université d'Alger 1 et les laboratoires anglo-suédois "Astra-Zeneca" a été signée lundi à Alger, afin de renforcer la formation et l'orientation professionnelle dans le domaine de l'industrie pharmaceutique.
Cette convention-cadre a été signée par le recteur de l'Université d'Alger 1, Pr. Faris Mokhtari, le doyen de la faculté de pharmacie, Pr Redha Djidjik, et le directeur général des laboratoires "Astra-Zeneca", Fouad Baghli, en présence des cadres des facultés de médecine et de pharmacie.
A cette occasion, Pr. Mokhtari a affirmé que cette convention s'inscrit dans le cadre de la coopération entre l'université, les laboratoires de recherche et les entreprises économiques, visant à "valoriser la formation théorique à l'université et la formation appliquée dans les laboratoires et autres établissements".
Il a indiqué, dans ce cadre, que les orientations majeures sur lesquelles repose l'Enseignement supérieur consistent à s'orienter vers les start-up et les incubateurs d'affaires, chose qui "ne saurait être réalisée sans une organisation rigoureuse sur le terrain au sein des facultés", cela étant un objectif commun que s'attèlent à concrétiser les deux ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.
L'universitaire a, en outre, souligné l'engagement de l'Etat à former des pharmaciens-chercheurs capables de fabriquer des médicaments pour assurer la sécurité sanitaire, précisant que la période qu'a traversée l'Algérie lors de la propagation de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) a révélé "une pénurie" dans certains médicaments qu'il convient de pallier, à travers plusieurs mesures, dont notamment l'ouverture de la faculté de pharmacie et des départements en sciences pharmaceutiques.
De son côté, le PDG des laboratoires "Astra Zeneca" s'est félicité de la signature de cette convention et de la collaboration avec les associations scientifiques pour le développement de la recherche en Algérie, soulignant que ce partenariat s'inscrivant dans le cadre du renforcement de la formation appliquée "intervient pour renforcer la relation entre l'entreprise et l'université, au mieux des intérêts de l'étudiant et de l'université".