Dans l'entourage du docteur Mukwege, on a encore envie d'y croire.
Les temps s'égrènent et, dans moins de deux semaines, soit le 8 octobre prochain, le bureau d'enregistrement des candidatures pour la présidentielle de décembre 2023 va fermer ses portes. Parmi les candidatures attendues, il y a celle de la société civile qui tient à présenter son candidat, celui qui portera la composante au prochain scrutin.
Des noms avancés mais pour des raisons d'objectivité, la plateforme citoyenne Alternative pour un Congo nouveau (ACN) a cru utile d'initier des primaires en vue de la désignation de cet oiseau rare capable de fédérer toutes les tendances.
Depuis le samedi 23 septembre se tiennent des travaux préparatoires devant déboucher sur l'organisation des primaires. Il était question, pour les participants, de définir les modalités liées à la tenue de ces assises.
De l'organisation matérielle au profil des candidats et des électeurs en passant par la communication, la Charte des primaires, les termes de référence ainsi que le contrat social issu des consultations populaires, tout a été passé au peigne fin. Le premier tour de ces primaires aura lieu le 27 septembre tandis que le second tour se tiendra le 30 septembre dans la Grande salle du collège Boboto à Kinshasa.
Les candidats vont croiser leurs projets de société ainsi que les solutions qu'ils préconisent pour résoudre les multiples problèmes auxquels sont confrontés les Congolais. Quatre candidats sont en lice pour compétir à cette occasion. Il s'agit notamment de Joëlle Bile, Charles Vila Kalala, Floribert Anzuluni et Marie-Josée Ifoku. Les électeurs à ces scrutins internes sont des acteurs de la société civile identifiés à travers les organisations sociales membres et partenaires de la plateforme, apprend-on.
Entre-temps, il y a la candidature du Dr Denis Mukwege, également membre de la société civile l, qui se fait toujours attendre. S'il n'a pas encore dit « oui » aux sollicitations dont il est l'objet de la part de sa base, il n'a pas tranché pour le « non » pour autant. En cas de candidature, il y a possibilité que la plateforme ACN puisse se rallier au gynécologue congolais qui présente le meilleur profil.
