L'opposant et président du parti politique ECIDE Martin Fayulu demande au Conseil de sécurité des Nations unies de de prendre des "mesures énergiques", après la récente répression sanglante par les forces de l'ordre, ayant fait une cinquantaine de morts à Goma (Nord-Kivu). Il l'a affirmé dans son "message à la nation", diffusé ce lundi 25 septembre.
« Le sang et les larmes des Congolais ont trop coulé. Le Conseil de Sécurité des Nations unies est obligé de prendre des mesures énergiques. Car, comment voulez-vous qu'il en soit autrement quand le pouvoir tue comme des chiens les populations qu'il est censé protéger ? », s'interroge Martin Fayulu.
« L'ONU doit prendre des mesures aussi radicales que décisives afin de retirer la MONUSCO et envoyer une autre mission avec des forces combattantes pour restaurer la paix au Congo. Aussi, les éléments de l'East Africa Community doivent quitter le sol congolais, car certains de ses membres sont la cause de la déstabilisation du Congo », a recommandé martin Fayulu.
Selon lui, les services de sécurité chargés d'assurer la sécurité des populations n'ont pas joué leur rôle le 30 août dernier à Goma.
« Le mercredi 30 août dernier, le peuple congolais s'est réveillé horrifié, affligé, mortifié, au vu des effroyables images de massacres perpétrés à Goma et qui font froid dans le dos jusqu'aujourd'hui. En cet instant si grave et si douloureux, où le peuple congolais ne sait plus à quel saint se vouer, parce que massacré à la fois par les étrangers et par ceux-là même qui sont censés assurer sa sécurité, j'adresse de nouveau en son nom la compassion, l'affection et la sollicitude de la patrie aux familles et aux proches éplorés », a fait remarquer Martin Fayulu.
Pour lui, tous ces éléments lui permettent de constater que « le peuple congolais est en danger de mort ».