Madagascar: Rencontres studieuses - Les opérateurs du numérique se remettent en question

Une rencontre enrichissante et instructive. L'after work du Groupement des opérateurs des technologies de l'information et de la communication, Goticom, l'autre soir au Trade Tower d'Alarobia, l'a été. Le Goticom, a admis ses membres, « a conscience de devoir ajuster sa stratégie, compte tenu des changements dans le secteur et le développement de l'utilisation du numérique. L'association fait face à plusieurs problématiques telles que la politique de gestion et rétention des talents à Madagascar, le décalage entre la formation et les réalités du monde professionnel ».

Venu à cette rencontre, le ministre du Développement numérique, de la transformation digitale, des postes et télécommunications, Tahina Razafindramalo, a orienté son allocution « sur l'importance du partenariat public-privé pour le développement du secteur digital et la mise en place de l'économie numérique ».

L'un des deux sujets abordés par les parties prenantes ont tourné autour du capital humain dans diverses composantes. La question relative à la formation a été abordée. Les formations traditionnelles et les nouvelles formations comme l'Institut national du digital et de la poste, qui est un projet en cours du ministère, ou les systèmes de formations innovants tels que les Massive open online courses, ou Moocs, ont été avancés comme solutions aux problématiques de manque de personnel qualifié. En outre, le statut ambivalent des freelances a aussi été discuté.

Sur la souveraineté des données, une évocation sensible, la question de la mise en place des structures de la protection des données a été posée du fait que certaines entreprises utilisent des données à caractère sensible. Pour pallier ces interrogations, l'État est en train de mettre en place plusieurs institutions chargées d'assurer la protection des données personnelles et de répondre opérationnellement aux attaques de cybersécurités.

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