Les abus sexuels dans l'Eglise se sont multipliés ces dernières années. Heureusement, pas au Togo.
Les abus sexuels dans l'Église catholique, ainsi que dans d'autres institutions religieuses, ont été un sujet de préoccupation et de controverse depuis de nombreuses années.
Ces abus impliquent généralement des membres du clergé, tels que des prêtres, des évêques ou des religieux, qui ont abusé sexuellement de fidèles, notamment d'enfants. Les cas d'abus sexuels dans l'Église ont été signalés dans de nombreux pays à travers le monde.
L'Eglise togolaise veille.
Selon le père Joseph Nouve, aumônier diocésain des Actions Catholiques des Enfants (ACE), aucun scandale de cette nature ne s'est produit dans le pays.
Il n'empêche, la vigilance s'impose.
'Il serait prématuré de prétendre que les religieux au Togo sont irréprochables, mais nous sommes reconnaissants qu'à ce jour, de tels cas n'ont pas été pas observés', a-t-il déclaré.
Il incite les religieux à ne pas se taire s'ils sont victimes ou témoins de tels actes.
De l'Irlande à l'Allemagne en passant par les États-Unis, la multiplication des scandales sexuels dans l'Église constitue l'un des plus douloureux défis pour le souverain pontife.
Prônant la «tolérance zéro», le pape François a rencontré à plusieurs reprises des victimes et créé une commission consultative pour la protection des mineurs, finalement intégrée à la Curie.
A l'image de la levée du secret pontifical sur les violences sexuelles du clergé et de l'obligation pour les religieux et laïcs de signaler tout cas à leur hiérarchie, le chef spirituel de l'Église catholique a aussi multiplié les mesures, mais le secret de la confession demeure absolu.