Les autorités de transition au Mali ont annoncé, le 25 septembre, dans un communiqué que l'élection présidentielle prévue en février subirait « un léger report, pour des raisons techniques ».
Le texte évoque le besoin de prendre en compte « de nouvelles dispositions constitutionnelles dans la loi électorale », dont l'augmentation de la période d'entre deux tours, ou encore « la gestion de la prise en otage de la Base de données du Recensement administratif à vocation d'état civil par le prestataire Idemia, une société française ».
« Le gouvernement de la transition informe l'opinion qu'il décide d'organiser exclusivement l'élection présidentielle, pour sortir de la transition », précise le communiqué.
Après deux coups d'Etat successifs en 2020 et 2021, les nouvelles autorités s'étaient engagées auprès de la Cédéao, le bloc régional des Etats d'Afrique de l'Ouest, à réussir la transition démocratique d'ici mars 2024. Une nouvelle constitution ouvrant la voie à l'organisation d'une élection présidentielle a été adoptée par référendum en juin.