Le Togo et la Banque mondial ont signé mardi à Lomé deux importants accords.
Le premier est un financement à des conditions extra-concessionnelles de 150 millions de dollars sous forme d'appui budgétaire accordé donc par l'Association Internationale de Développement (IDA) pour soutenir le Programme d'Appui au financement de politique de développement durable et inclusif.
Le second porte sur un accord de financement de 20 millions de dollars concernant le secteur agricole et la résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest.
Le Programme d'Appui au financement de politique de développement durable et inclusif qui s'inscrit dans la vision de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, qui aspire à construire une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable.
Cette stratégie entend faire de l'agriculture un moteur de croissance et de création d'emplois, atteindre l'accès universel à l'électricité, accélérer la transition vers une économie plus résiliente aux changements climatiques.
L'objectif est aussi d'améliorer l'accès aux services publics pour tous avec un accent particulier sur l'amélioration de la qualité de la protection sociale, de l'éducation et de l'égalité des sexes.
Le Programme est conçu pour créer l'espace budgétaire nécessaire pour les dépenses prioritaires.
Les réformes budgétaires permettront de soutenir la mobilisation des recettes par la rationalisation des dépenses fiscales.
'A travers cet accord le Togo continue de mettre la priorité sur la mobilisation de ressources externes et internes - ressources externes essentiellement concessionnelles - et de préserver toute la soutenabilité de la dette, conformément aux objectifs fixés dans sa stratégie de dette à moyen terme', a indiqué Sani Yaya, le ministre de l'Economie et des Finances, qui a paraphé les documents avec Fily Sissoko, le représentant de la Banque mondiale à Lomé.
Le ministre a saisi l'occasion de cette signature pour rappeler que concernant les finances publiques, le gouvernement restait déterminé à créer l'espace budgétaire en dépit des défis liés aux chocs de ces dernières années.
'A cet égard, des efforts de consolidation sont en cours pour ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB en 2025', a-t-il précisé.