Pour les 11 candidats, ils ont intérêt à agir, contrairement à la HCC qui considère qu'ils ne sont pas habilités à la saisir.
TGV
Traitement à Grande Vitesse par la Haute Cour Constitutionnelle de la requête du Collectif des candidats déposée à Ambohidahy le 22 septembre dernier. La HCC a mis quatre jours pour rendre sa Décision en jugeant « irrecevable » la saisine effectuée par le Onze multicolore. En l'occurrence, Tahina Razafinjoelina, Hajo Andrianainarivelo, Roland Ratsiraka, Marc Ravalomanana, Auguste Paraina, Andry Raobelina, Brunelle Razafintsiandraofa, Lalaina Ratsirahonana, Hery Rajaonarimampianina, Jean-Jacques Ratsietison, Siteny Randrianasoloniaiko.
Qualité
Le juge constitutionnel botte en touche en considérant que « les requérants ne font pas partie des autorités et personnalités énumérées par l'article 118 de la Constitution, seules habilitées à saisir la Haute Cour Constitutionnelle en matière de contrôle de constitutionnalité ; qu'ils n'ont par conséquent pas la qualité pour saisir la présente Cour en matière de contrôle de constitutionnalité tel qu'il ressort de l'objet de leur requête ».
Juge et partie
A la lecture de la requête, la HCC considère que « les risques élevés de détérioration du processus électoral soulevés par les requérants reposent essentiellement sur la méfiance des candidats à l'élection présidentielle envers le gouvernement collégial exerçant les fonctions de Chef d'Etat par intérim dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay dans la tenue d'une élection présidentielle transparente, libre, juste, conduite par des organes électoraux nationaux, indépendants, compétents et surtout impartiaux ». La requête est irrecevable « Tsy azo raisina ». Mais également « Tsy mitombina » quoique la HCC n'ait pas statué, enfin presque, sur le fond dans ce dossier pour lequel elle est, en quelque sorte, juge et partie.