À huis clos. Comme la plupart des rencontres entre les candidats à l'élection présidentielle et les diverses entités, ces dernières semaines, la réunion avec les quatre chefs de file du Conseil oecuménique des Églises chrétiennes (FFKM), hier dans la soirée, à l'Institut d'étude politique (IEP) Ampandrana, s'est tenue loin des caméras des journalistes.
Aucune information n'a fuité, jusqu'à présent, de la rencontre entre chefs d'église et candidats. Le fait est que le numéro trois, Andry Rajoelina, n'a pas assisté à la réunion, mais il était représenté par le vice-président du parti « Tanora gasy vonona » (TGV), Augustin Andriamananoro. Or, ce dernier n'a pas pu assister aux discussions vu qu'il a été, selon lui, décidé par les candidats que seuls les protagonistes directs à la course à la magistrature suprême pouvaient assister à la réunion.
Épilogue
« Hier, il a été convenu que c'est permis pour les candidats d'être représentés par un mandataire, pourtant aujourd'hui la donne change et je ne peux pas assister à la réunion », explique Augustin Andriamananoro. À la sortie des participants de la rencontre après près de trois heures de discussion, vers 20 heures, les douze candidats n'ont pas voulu donner de commentaire sur le contenu des discussions et c'est le FFKM qui s'est brièvement exprimé sur l'évènement.
Selon Irako Ammi Andriamahazosoa, président du FJKM et du FFKM, toutes les parties prenantes sont d'accord pour poursuivre les discussions afin de trouver la solution adéquate à la conjoncture politique délicate actuelle.Après sa sortie prématurée, Augustin Andriamananoro soutient que vu qu'il n'a pas pu assister à la rencontre, le candidat qu'il représente ne sera donc pas responsable vis-à-vis des décisions prises par cette assemblée.
Pour sa part, le FFKM, par l'intermédiaire de son président, déclare que l'appel pour la rencontre d'hier soir s'est adressé aux seuls candidats à la présidentielle, mais qu'il est possible que, dans le futur, une rencontre avec les représentants des candidats soit utile.