Congo-Kinshasa: Malgré les assurances de la CENI/Présidentielle 2023 - Quelques candidats hésitent avant de déposer leurs dossiers

Président de la CENI, Denis Kadima

Plus qu'une semaine et quelques jours pour que la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, clôture la séquence de dépôts des dossiers pour les candidats à la présidentielle de décembre 2023.

Depuis le 9 septembre dernier, la ville de Kinshasa vit au rythme des dépôts de dossiers et paiement de caution exigée par la CENI des candidats à la présidentielle de 2023. Le candidat de la DYPRO, en la personne de Constant Mutamba, va porter l'étendard de ce regroupement politique. C'était à l'issue de la réunion tenue le 30 août dernier.

Il sied de rappeler que le président du LGD, le Sénateur Matata Ponyo, Rex Kazadi pour le compte de la diaspora et Me Sekimono avaient déjà déposé leurs candidatures à la magistrature suprême. Le temps s'écoule et certains candidats pourtant annoncés à cette séquence des élections en République démocratique du Congo, continuent d'hésiter.

Le prix Nobel de paix, Mukwege Denis, a, quant à lui, fini par briser la glace. Dernièrement, il avait montré comment les femmes ont cotisé pour soutenir sa candidature. Il n'a cessé de les remercier pour ce geste combien aimable. Il a eu à s'exprimer en ces termes : « Merci pour avoir pris votre argent pour payer ma caution», avant de demander qu'on lui laisse le temps de réfléchir avant de répondre avec son cœur.

Depuis lors, il n'a plus réagi. Déposera ou non. Entretemps, le Professeur Alphonse Maindo, l'un des proches de ce docteur de Panzi, avait indiqué sur TV5 Monde : «On ne peut pas recevoir la caution des gens si c'est pour ne pas y aller». Ce qui rassure surtout pour ces nombreuses femmes qui se sont investies pour sa candidature.

Un autre cas est celui de l'ancien Président de la CENI, Corneille Nangaa, qui avait annoncésa candidature mais jusqu'à présent il ne l'a pas encore fait. Il préfère faire des "révélations" sur les résultats de la présidentielle de 2018.

«Si tel est le cas, alors que lui-même avait chapeauté l'organisation des élections de 2018, il a attendu de devenir opposant au pouvoir en place pour se dédire ? », se sont interrogés quelques internautes sur Twitter après sa publication du 23 septembre dernier.

Quant au porteur de la loi de père et de mère, le Professeur Noël Tshiani, il continue de se battre pour soutenir son principe de "la congolité". Pendant que la session en cours doit être écourtée pour cause des élections, tient-il toujours à sa candidature à la présidentielle?

Au sujet de Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, il n'y a aucun doute qu'il déposera sa candidature dans les jours qui suivent. A la tête de l'Union sacrée, il a été choisi par plusieurs partis et regroupements politiques.

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