Au cours d'une visite à un proche dans la capitale, Kantigui a fait la connaissance d'un monsieur qui dit être victime d'une injustice qu'il traine depuis maintenant 7 mois.
En effet, une bonne partie de la clôture de sa cour à Yimdi, sur la route nationale 1, a été endommagée à la suite d'un accident causé par un client de Coris Assurance. La victime s'est attaché les services d'un cabinet qui a évalué la perte occasionnée par l'accident. Mais les conclusions de l'expertise seront rejetées par l'Assurance qui a entrepris une contre-expertise.
Mais les résultats de cette contre-expertise sont largement en deçà des attentes de la victime. Ce qui n'a pas permis aux deux parties d'accorder les violons. Pour éponger le litige, la décision avait alors été prise par Coris Assurance de procéder à une tierce expertise. Pour ce faire, le cabinet de Coris Assurance devait normalement entrer en contact avec celui du plaignant. Malheureusement depuis lors, l'assurance brille par son silence et l'intéressé n'a toujours pas obtenu gain de cause. Face à un tel désarroi, la victime craint que sa cour exposée depuis le 21 février 2023 ne soit la cible des personnes malveillantes. Par conséquent elle dit prendre à témoin l'Association professionnelle des sociétés d'assurance du Burkina de cette "injustice" qui n'a que trop duré. Kantigui souhaite qu'un terrain d'entente soit trouvé entre les deux parties.
Dédougou : à quand la viabilisation de la cité relais ?
Dans le cadre du projet 40 000 logements, le ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat, à travers la Direction générale de l'urbanisme, de la viabilisation et de la topographie (DGUVT), a initié, courant 2020, l'opération « Relais-cité de Dédougou ». Cette opération avait pour objectif la mise à disposition d'une trame urbaine assainie afin d'offrir un cadre de vie décent, agréable et durable, propice à l'épanouissement de ses habitants. Cependant, Kantigui qui s'était réjoui de cette initiative qui permet de développer les villes commence à s'inquiéter.
Il constate avec tristesse que jusqu'à nos jours, aucune activité de viabilisation n'est effective sur le site. Une situation qui inquiète les attributaires de parcelles qui n'attendent que cela pour commencer la mise en valeur de leur terrain. Selon la source de Kantigui, depuis 2020, les attributaires ont soldé la totalité des sommes requises. Courant mars 2023, les indications des parcelles ont été faites. Ces attributaires, pour se faire entendre, ont tenu une première rencontre le 16 septembre 2023 à Dédougou pour plaider pour la viabilisation du site afin de leur permettre d'exploiter leurs parcelles. Kantigui espère qu'une solution sera trouvée afin de permettre aux bénéficiaires de valoriser leurs parcelles au bonheur de tous.
Nouna : rupture de médicaments dans les pharmacies
Kantigui qui s'est rendu à l'hôpital pour un contrôle de santé a été peiné de voir la souffrance des malades au service d'urgence du CMA de la ville de Nouna. Le constat est qu'il y a une rupture de produits dans les pharmacies de la ville. Kantigui, pour bien comprendre le problème s'est déplacé dans une des pharmacies privées avec une ordonnance d'un patient. Il a pu comprendre que la raison est liée au manque d'approvisionnement consécutif à la question sécuritaire. Les produits manquent également pour les personnes souffrant d'hypertension, d'épilepsie, de diabète. En effet, Kantigui a constaté que depuis le 28 août 2023 date du dernier convoi sécurisé, la ville de Nouna est quasiment en manque de plusieurs services avec en toile de fond le problème d'électricité qui paralyse les activités économiques. Kantigui invite les autorités à prendre à bras-le-corps cette situation pour sauver des vies humaines.
Karpala : un pompiste malhonnête
La semaine dernière, Kantigui s'est rendu dans une station d'essence à Karpala pour prendre du jus avant de rejoindre le service. Mais il a été indigné par une pratique qui frise la méchanceté. En effet, Kantigui attendait son tour, silencieusement derrière une jeune fille, visiblement de condition modeste. Elle a commandé pour 1 000 F CFA de carburant mais le pompiste lui en a servi pour 800 F CFA. Sans regarder sur le compteur, la jeune fille lui a tendu le billet avant de continuer son chemin. Le pompiste glissa rapidement l'argent dans sa poche comme si de rien n'était et s'empressa de ranger la manette pour ramener le compteur à zéro. Malheureusement pour lui, Kantigui a découvert la supercherie car il a dû s'essayer par trois fois avant de dompter sa machine laissant le temps de bien apercevoir le montant « 800 F CFA » . A ce moment de vie chère pour tous, marqué notamment par le renchérissement du coût du carburant, Kantigui condamne cette attitude.
Procès des « faux recenseurs » de PDI: le cerveau condamné à deux ans de prison ferme
Le procès des « faux recenseurs» de Personnes déplacées internes (PDI) à Fada N'Gourma et à Diapangou a connu son dénouement, le mercredi 20 septembre 2023. En effet, Kantigui a appris que le cerveau de l'opération, S.T, a été condamné à 2 ans de prison et au paiement d'un million F CFA, le tout ferme. Il est condamné également à payer des sommes allant de 2 000 à 10 000 F CFA à six PDI qui se sont constituées partie civile. Quant aux prévenus O.D et K.P, ils ont été relaxés pour infraction non constituée.
Kantigui rappelle que ces derniers étaient poursuivis pour des faits d'escroquerie et S.T, leur mentor, était à la barre de la chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Fada N'Gourma pour répondre des faits de complicité d'escroquerie. Il leur était reproché d'avoir planifié et mené une opération de recensement de PDI à Fada N'Gourma et à Diapangou, en juillet 2023, contre le paiement de 1 000 à 1 500 F CFA par personne. Les faux agents recenseurs ont reconnu avoir effectué 4 sorties et récolté, en tout, 357 000 F CFA. Kantigui espère que ce procès va dissuader tous ceux qui seraient tentés par de telles initiatives dont la seule motivation reste l'appât du gain facile.
Halte aux chauffeurs inciviques
Par un de ces soirs, Kantigui revenait de ses courses aux environs de 22h. Arrivé au niveau de Wayalgin, son allure fut stoppée par un camion qui ralentissait devant le feu tricolore, passé au rouge. C'est ainsi que Kantigui a pu constater que plusieurs de ses pneus arrières étaient totalement usés. Au passage du feu au vert, Kantigui croyait qu'au vu de l'état de ses roues, le chauffeur jouerait la carte de la prudence. Mais rien. Le bougre a appuyé très fort sur l'accélérateur et Kantigui pouvait voir des étincelles provoquées par les frottements des jantes sur le bitume, jaillir dans la nuit. Kantigui déplore ces mauvais comportements qui détériorent nos précieuses routes et exhorte les autorités compétentes à sévir.