La validation de la politique générale de l'enseignement supérieur fait partie des problématiques en toile de fond de la 4e session ordinaire du Conseil national de l'enseignement supérieur dont les travaux ont débuté le 27 septembre à Brazzaville.
La 4e session ordinaire du Conseil national de l'enseignement supérieur se tient sur le thème « Quel enseignement supérieur pour la République du Congo en ce XXIème siècle ? ». Une préoccupation qui appelle à s'interroger, entre autres, tant sur les finalités du système d'enseignement supérieur que sur la capacité d'absorption par les secteurs publics et privés des scientifiques formés par différentes structures, a indiqué la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel, ouvrant les travaux de ladite session.
Les travaux de cette session se tiennent en plénière et en atelier. Validation de la politique générale de l'enseignement supérieur ; digitalisation de l'enseignement supérieur ; employabilité, entreprenariat et insertion professionnelle des jeunes diplômés ; système LMD ; assurance qualité ; éducation inclusive ; éthique et valeurs dans l'enseignement supérieur font partie des problématiques sur lesquelles le Conseil national de l'enseignement va plancher durant les travaux qui prendront fin le 29 septembre.
« Nous avons la responsabilité de former l'élite du pays. La formulation des propositions idoines suppose, au préalable, l'examen de ces différents thèmes », a fait savoir le Pr Delphine Edith Emmanuel en présence de ses collègues ministres en charge de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga, Rosaire Ibara, ministre en charge du Contrôle de l'Etat. Il convient de souligner que le développement de chaque thème sera suivi d'un atelier qui fera l'objet de la restitution en plénière.
Pour sa part, le secrétaire permanent de l'enseignement supérieur, le Pr Bernard M'passi Mabiala, a rappelé que le Conseil national de l'enseignement supérieur est un organe consultatif chargé, entre autres, de proposer des solutions sur des questions concernant l'enseignement supérieur. Cela dit, à l'issue de la session en cours des propositions seront formulées sur des réformes en termes d'organisation et structuration. Lesquelles réformes seront sans nul doute contenues dans la politique générale de l'enseignement supérieur qui sera validée.
