La coordination des OSC a au cours d'une conférence de presse appelé ce mercredi 27 septembre les citoyens burkinabè, les autorités politiques, coutumières et religieuses à se mobiliser massivement le 29 septembre prochain à la place de la Nation pour dire « non à l'ancienne constitution » et exiger que celle en perspective soit le reflet de l'identité nationale et des aspirations du pays.
« Cette constitution comporte des vides juridiques sur des aspects très importants qu'il convient de corriger (...) elle n'est que la copie de celle du colonisateur impérialiste, rédigée en fonction de sa culture et de ses moeurs» a dénoncé le secrétaire général du collectif des leaders panafricains, Moussa Sanfo.
De son avis, la constitution actuelle est déconnectée des réalités que vit le pays et comporte des articles dont certains sont contraires à la moralité africaine.
Il a aussi expliqué que ladite constitution n'est pas conciliatrice et a contribué à diviser les familles, et détruire l'éducation scolaire.
Pour palier ces « manquements », la coordination des OSC a souhaité également que les forces vives de la nation soient consultées et impliquées à la rédaction de la nouvelle constitution en tenant compte de la culture et des moeurs des Burkinabè.