Les experts évoluant dans le domaine de l'environnement en Afrique centrale se réunissent du 27 au 30 septembre, à Brazzaville pour échanger sur des questions liées à la protection de l'environnement.
La rencontre marque la 14ème édition du séminaire international du secrétariat pour l'évaluation en Afrique centrale (SEEAC), organisée sur le thème : « consolider l'intégration des enjeux environnementaux et sociaux dans le développement en Afrique centrale, évaluation environnementale et sociale et de développement durable », en collaboration avec l'Association congolaise pour l'évaluation environnementale.
L'objectif est de renforcer les capacités des différentes parties prenantes à l'évaluation environnementale et sociale.
Le séminaire international du secrétariat précède la 9ème édition du séminaire atelier de formation sur l'étude d'impact environnemental et social des projets des infrastructures.
Il permet d'aborder les aspects portant sur la catégorisation des projets d'infrastructures, de décrire le processus d'élaboration du cadrage et des termes de référence sur l'identification et l'évaluation des impacts, l'élaboration du plan de gestion environnementale et sociale des projets d'infrastructures.
Les participants vont également échanger des expériences sur l'action du secrétariat exécutif pour l'évaluation en Afrique centrale 25 ans après, la cartographie de l'étude d'impact environnemental et social (EIES) des pays de l'Afrique centrale et jauger le niveau d'intégration des enjeux de durabilité de l'EIES.
Les travaux de cette réunion ont été ouverts par Alain Noel Ampolo, représentant la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo qui a souligné qu'au niveau national les rapports des EIES soumis à la validation de la commission nationale révèlent souvent des manquements tant au niveau de la conception, de l'analyse des facteurs que de l'élaboration desdits rapports.
Le président de l'association nature et développement, Joseph Mana Fouafoua, a rappelé que la corruption et l'absence de transparence ont investi aussi le climat.
« Ce qui a une incidence négative sur l'environnement, d'autant plus que le climat fait partie de l'environnement dans lequel nous vivons, bien que les deux termes ne sont pas interchangeables », a-t-il indiqué.