Congo-Brazzaville: Numérique - Accélérer la digitalisation des administrations publiques

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Réforme de l'État, Jean-Luc Okio, a procédé à l'ouverture, le 27 septembre, à Brazzaville, du deuxième séminaire des directeurs et responsables des systèmes d'information de l'administration publique. Les conclusions des travaux seront remises au Premier ministre en vue d'accélérer l'informatisation des services de l'État et de renforcer le rôle des responsables informatiques.

Initié par l'association Pratic, le club des directeurs des systèmes d'information (DSI) du Congo et l'Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), le séminaire des DSI vise à élaborer des stratégies de gestion de l'information, des outils de collecte et de filtrage des données. Les participants vont essayer d'adopter des solutions adaptées aux défis de l'administration publique comme les algorithmes d'intelligence artificielle pouvant transformer un flot de données en informations exploitables et pertinentes.

Les échanges du pôle des directeurs et responsables des systèmes d'information ont porté sur le thème : « La Réforme de l'État face aux enjeux de l'identification numérique des personnes physiques et morales ». Les participants ont planché principalement sur les projets liés à la digitalisation de l'état civil, au Numéro d'identification unique, à la Caisse d'assurance maladie universelle, au registre social, à la numérisation des services financiers de l'Etat comme le statut du tiers de confiance pour la signature électronique.

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Au-delà des enjeux de mise en œuvre de l'informatisation des services de l'État, selon Luc Missidimbazi, le conseiller du Premier ministre et le président de l'ONG Pratic, les discussions ont également porté sur le statut du responsable informatique au sein de l'administration. « Plus qu'un réparateur d'ordinateurs, ce dernier doit se trouver au centre du fonctionnement de nos institutions. Le rôle, au même titre que les directeurs des études et de la planification et les gestionnaires de compte dans toutes les administrations, mérite d'être renforcé », a-t- il estimé.

Saluant le choix de la thématique et la participation de l'ONG Pratic, le ministre Jean-Luc Okio a réitéré l'intérêt du gouvernement pour le projet d'identification numérique, notamment sur la protection des données personnelles. Le second élément de l'identification numérique est lié à l'interopérabilité entre les systèmes d'information gouvernementaux qui constitue un défi majeur, tandis que le troisième élément touche la question de l'inclusion numérique.

Les autorités misent sur cette initiative pour réduire la fracture numérique qui demeure un objectif à atteindre. « L'aptitude à acquérir de nouvelles compétences et connaissances de manière continue, est essentielle pour réussir dans un monde où le changement est rapide. Ces stratégies et solutions innovantes permettront de renforcer la transparence, la responsabilité, l'efficacité et l'inclusion au sein de l'administration publique », a assuré Jean-Luc Okio.

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