Madagascar: Mediation - Le FFKM priorise la poursuite du dialogue entre Malgaches

Le FFKM appelle à la poursuite du dialogue et à la tolérance pour éviter une crise politique à Madagascar. Il invite les citoyens à prier pour la patrie.

«Le pays traverse actuellement des moments difficiles et nombreux sont ceux qui craignent pour leur avenir ». Ce sont les mots du pasteur Irako Ammi Andriamahazosoa, président du Conseil oecuménique des églises chrétiennes (FFKM), hier matin à l'Institut d'étude politique (IEP) Ampandrana, lors d'une déclaration des quatre chefs de file des églises qui ont été représentés par le président du Conseil et Monseigneur Samoela Jaona Ranarivelo, président de l'Ecclésia épiscopal malgache (EEM).

Le FFKM indique l'importance de la poursuite du dialogue entre malgache pour résoudre les problèmes malgaches en application des décisions prises vers la fin du mois dernier, à l'ISTS Mandrimena après le congrès national.

Actuellement, selon toujours le président du FJKM, les rencontres avec les parties prenantes du processus électoral continuent. Il faut cependant cesser toute forme de provocations et prioriser l'intérêt suprême de la nation et du peuple malgache.

Le FFKM lance un appel à la population de se rapprocher un peu plus de Dieu, source de bonheur, de se pardonner et d'essayer de s'entendre avec tout le monde.

Réunion

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Les chefs d'églises concèdent que la médiation pour le bien-fondé de l'élection n'est pas une tâche facile et ils demandent le soutien de tous.

Irako Ammi Andriamahazosoa envoie un pic aux organes de presse surtout le fait qu'au lieu de discuter calmement autour d'une même table, les politiciens choisissent de se disputer en direct sur les médias.

Chose qui, pourtant, est une évidence puisque les candidats ont besoin de visibilité mais le fait est que jusqu'à maintenant, le conseil oecuménique n'a pas encore réussi à réunir les treize candidats dans une même salle pour discuter du processus électoral.

Le président sortant Andry Rajoelina est souvent aux abonnés absents lors des appels lancés par le FFKM.

Lors de la dernière rencontre mardi dernier, le fondateur du TGV était représenté par Augustin Andriamananoro mais ce dernier n'a pas pu prendre part aux discussions, vu que le FFKM voulait parler juste aux candidats à l'élection présidentielle et non pas, par conséquent, à un mandataire.

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