Les efforts déployés par le collectif des candidats pour arriver à normaliser une situation plutôt confuse continuent.
C'est vers eux que sont braqués les projecteurs lors des rencontres ayant eu lieu depuis la semaine dernière, mais l'opinion reste sur sa faim à cause du mutisme qu'ils observent.
Ils le font certainement délibérément pour ne pas « dévoiler leur batterie ».
On sent cependant que les choses bougent et que la situation est en train d'évoluer, mais cela se fait non sans difficultés car le camp d'en face s'organise et ne lui facilite pas la tâche.
Une situation qui n'est pas figée
Les interpellations et les requêtes déposées à la HCC n'ont pas eu l'effet escompté, mais le collectif des candidats ne relâche pas ses efforts.
Cette volonté de dénoncer toutes les violations de la constitution, même si elle n'a pas porté ses fruits jusqu'à présent, n'est cependant pas vaine, car elle est saluée par l'opinion.
L'idée de la nécessité d'un dialogue entre le pouvoir et tous les acteurs politiques fait son chemin.
Le processus électoral que l'on applique bon gré malgré semble connaître quelques ratés.
La distribution des cartes d'électeurs ne se fait pas aussi bien que l'on dit. Le FFKM , quant à lui, est prêt à faciliter la résolution de la crise actuelle et ne ménage pas ses efforts pour favoriser le dialogue.
Le candidat n°3 Andry Rajoelina est pour le moment invisible. Il est pourtant bel et bien rentré au pays après ses vacances à l'extérieur.
Il préfère envoyer un représentant à chacune des rencontres organisées à l'intention des candidats.
L'arrivée d'un émissaire des Nations Unies est un point important à considérer. Ils vont se rendre compte par eux-mêmes des points de blocage qui existent.
Les recommandations qu'ils feront après avoir eu une vue d'ensemble de l'avancement du processus électoral seront essentielles.
La question du basket fund sera remise sur la table car c'est la pierre angulaire des élections. Voilà pour l'instant où en sont les choses et on verra comment évoluera la situation.