Sénégal: Antoine Diome évoque le devoir de l'Etat et de chaque sénégalais de défendre sa foi par le savoir

Tivaouane — Le ministre de l'Intérieur Antoine Félix Diome a déclaré mercredi à Tivaouane que chaque citoyen a le devoir de défendre sa foi par le savoir, l'abnégation et l'engagement.

"Il est du devoir de l'Etat mais également pour chaque sénégalais de défendre sa foi par la connaissance, l'abnégation et le sens de l'engagement", a dit le ministre de l'intérieur à l'occasion de la cérémonie officielle du gamou de Tivaouane.

"Il y a des menaces sur l'islam confrérique. Il y a certaines personnes qui critiquent les familles religieuses. Et pourtant s'il n'y avait pas ces illustres hommes comme El Hadj Malick l'islam n'aurait pas connu cette expansion et son succès éclatant qu'on connait actuellement", a-t-il indiqué.

Antoine Félix Diome a relevé que "s'il n'y avait pas ce modèle de pratique de l'islam, on n'aurait sans doute pas développé le culte de la compréhension, de la tolérance et de paix au Sénégal".

"Sans cet islam confrérique, on n'aurait pas ce sens d'acceptation des différentes religions existantes", a-t-il encore soutenu, ajoutant qu'il est possible de défendre ses convictions religieuses "sans pour autant blesser l'autre".

L'officiel a jugé "très normal" de célébrer le prophète de l'islam, dans la mesure que c'est "Dieu lui-même qui a loué ses qualités le Coran".

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"L'enseignement d'Elhadj Malick Sy nous a permis de connaitre le prophète. L'université de Maodo est reconnue de tous. Il s'agit d'un grand homme de Dieu qui a participé de manière remarquable à l'expansion de la religion musulmane en implantant ses muqadams (émissaires) partout", a-t-il magnifié.

Citant le thème du gamou 2023 : "C'est vers la guidance du prophète que nous orientons les jeunes générations", le ministre de l'Intérieur estime qu'il s'agit d'un thème actuel, vu la contribution d'Elhadj Malick Sy à l'éducation des jeunes.

"Ce qui intéresse le Sénégal c'est de puiser dans les enseignements de nos guides religieux pour acquérir des connaissances", a dit Antoine Félix Diom.

C'est là tout le sens des investissements du gouvernement dans les cités religieuses, a expliqué Antoine Diome.

"Pour appuyer les villes religieuses, il faut les doter d'infrastructures destinées au savoir, de logements, entre autres où ils peuvent se retrouver pour échanger et pratiquer leur religion c'est dans ce sens que ces édifices ont été construits", a-t-il relevé, en faisant référence à la résidence d'Elhadj Malick Sy.

Il n'a pas manqué de réitérer les condoléances du gouvernement sénégalais à l'endroit du peuple marocain, qui a été secoué par un séisme le 8 septembre dernier, ainsi que les relations intrinsèques qui lient Fez à Tivaouane. Diome a également exprimé renouvelé les condoléances du gouvernement sénégalais à l'endroit de la délégation libyenne présente à Tivaouane.

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