La maladie, perçue dans sa forme grave comme antichambre de la mort, donne des leçons de vie aussi bien aux soignants qu'aux bien portants. Le Professeur Moustafa Mijiyawa aborde ces aspects dans un article publié sur son site.
La maladie, perçue dans sa forme grave comme antichambre de la mort, donne des leçons de vie aussi bien aux soignants qu'aux bien portants. Le Pr Moustafa Mijiyawa aborde ces aspects dans un article passionnant.
Depuis la nuit des temps, l'homme fait face à deux catégories de maladies: celles abrégeant sa durée de vie, et celles entravant sa qualité de vie.
La lutte contre les premières a d'abord constitué la priorité des politiques de santé avant que celles-ci ne prennent les secondes pour cible, écrit Moustafa Mijiyawa sur son site.
Il est question de la fin de vie qui comporte constamment une charge émotionnelle, aussi bien pour le malade que pour son entourage et ses soignants.
Les questions y afférentes sont superposables à celles existentielles, notamment le sens et la finalité de la vie, la mort de l'autre nous faisant d'emblée entrevoir la nôtre propre, peut-on lire.
Moustafa Mijiyawa est professeur en rhumatologie, et ministre de la Santé.