C'était au cours de la 2 ème édition du prestigieux "KOFI ANNAN ROAD SAFETY AWARD", organisée du 25 au 26 septembre 2023, par l'envoyé spécial du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies chargée de la Sécurité routière, la Banque Mondiale et la Commission économique pour l'Afrique. Le Cameroun a remporté deux médailles en tout.
La première distinction remportée par le Cameroun, est dans la catégorie des meilleures pratiques en Afrique dans le domaine de
« l'utilisation de l'intelligence artificielle dans la lutte contre les accidents de la route » à travers le système Ym@ne driver, qui est un système de surveillance et de gestion des voyages grâce à des caméras installées dans les bus de transport en commun interurbain et les camions pétroliers mis en place par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna NGALLÉ BIBEHÈ.
La seconde distinction quant à elle, est un prix sur la participation de la société civile à la sensibilisation et à la communication en matière de sécurité routière. Celle-ci a été décernée à l'association SECUROUTE, membre de la plateforme des ONG et associations de promotion de la sécurité routière sous tutelle du ministère camerounais des Transports. Sur la tribune dressée à l'occasion, le ministre des Transports a dédié les deux awards reçus par le Cameroun, au président de la République, Paul BIYA, pour, a-t-il souligné, son engagement sans faille à la promotion de la sécurité routière au Cameroun, ayant permis de réduire de 31%, le nombre d'accidents et de décès au pays, pour une cible mondiale de 50%.
Et pour sortir de ce chapitre, le ministre des Transports, tout en saluant la qualité de l'organisation, a adressé au nom du chef de l'Etat, sa compassion au peuple frère marocain, suite au séisme qui l'a récemment affecté, et causé des centaines de morts.
Il est évident que les deux distinctions reçues par le Cameroun à Marrakech, démontrent l'efficacité du ministère des Transports pour ce qui est de la sécurité routière, avec ses partenaires de la société civile. Il ne faut cependant pas dormir sur ses lauriers, parce qu'il y a encore beaucoup à faire, pour continuer à réduire le nombre d'accidents mortels sur les routes camerounaises.