Laurent Batumona, le Président du Bureau Politique de l'AAAP
Tony Kanku Shiku, l'Autorité Morale, au milieux d'autres Hauts Cadres de l'AAAPHaut du formulaire
*Seul en lice, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est retenu et investi comme candidat du Regroupement politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, « AAAP » en sigle, aux prochaines élections présidentielles du 20 décembre 2023. Etablissant un bilan largement positif exercé par l'actuel Président, ce Regroupement politique porté par Tony Kanku perçoive une approche de développement économique susceptible de donner espoir au peuple congolais pour les cinq prochaines années. Cette branche importante de l'Union Sacrée de la Nation est composée des regroupements politiques Alliances des Acteurs AAAP, Alliance de Mouvement de Solidarité pour le Changement (AMSC), Alliance pour l'Etat des Droits (AE), Alliance pour la Réforme de la République et Front Patriotique.
Mobilisation
Dans son mot d'ouverture, Laurent Batumona, Président du bureau politique de l'AAAP, a invité les membres de son regroupement à se remettre à fond au travail de terrain. « Réveillons-nous pour atteindre les quatre coins de la République Démocratique du Congo. Nous devons laisser nos traces de marque dans les coins et recoins de nos avenues, quartiers, communes, territoires et villes pour les communautés nationales et internationales puissent remarquer la présence de notre candidat et nos candidats. Restons visibles d'une manière constante et permanente pour une victoire écrasante de notre candidat Félix Tshisekedi », a-t-il exprimé.
Il a fait savoir que la victoire de Félix Tshisekedi vise à obtenir une majorité homogène, écrasante dans les Assemblées Nationales, Provinciales et municipales. « Félix est le candidat gagnant de tout le temps, candidat de tout le peuple congolais, le gagnant de 2018 sera aussi le gagnant du 20 décembre 2023, a lâché Laurent Batumona.
Sous un salve d'applaudissements, ce dernier a rajouté : « Je peux vous dire sans ambages que le Président Fatshi n'a pas d'adversaires, c'est ainsi que nous pensons qu'il va gagner les élections haut la main avec plus de 75 %. Vous êtes porteurs du message de la victoire, message de bonne nouvelle par rapport à ses réalisations ».
Bilan politique
Appelé à la tribune pour présenter le bilan politique du mandat de cinq ans de Félix Tshisekedi, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a présenté un cour récit riche en information. « Qui aurait pu l'imaginer, qui lui avait donné le bénéfice de la moindre petite chance », s'est-il exclamé.
Pour lui, le Président Félix Tshisekedi avait pourtant toutes les chances depuis la réunion du conclave tenue à Genève. Mais, rappelle-t-il, il a subi trois coup.
« Le premier coup, ce qu'il a été roulé dans la farine parce qu'il fallait à ceux-là et à leurs miniers de choisir un homme plus faible qu'ils pouvaient imposer tout. Tout mystère. Après 2 ans de règne, après qu'il puisse rentrer dans la course d'où ils avaient été exclus aux élections, chasser sans savoir pourquoi mais ils y sont parvenus. Comme il y a le Maître de temps et de circonstance, l'élection, c'est le jour d'après la proclamation qu'elle se juge.
Celle de 2018, quand elle apporte l'apaisement ca été un signe que Félix Tshisekedi a été l'homme que le peuple attendait. Depuis on entend du n'importe quoi. "C'est ne rien d'autres que du chantage. Le plan était conçu et connu. Le passage en force. Et puis ce passage en force était trop risqué, ils ont tripatouillé les chiffres, ils ont inventé pour faire chanter », a déclaré Kin-kiey Mulumba.
Bilan économique et financier
S'agissant du bilan économique et financier, Jean-Claude Masangu a présenté sans conteste un bilan positif et financier. « Pour le mandat en cours, Félix Tshisekedi a fait face à trois chocs exogènes et endogènes, à savoir : La pandémie de COVID ; la guerre Ukraine - Russie et la guerre rwandaise. Malgré ces trois gros défis, il a réussi à réaliser un bilan économique susceptible de donner espoir au peuple congolais comme en témoignent les indicateurs.
Il s'agit de l'Indicateur macroéconomique de 2019 à 2022 très positif par la croissance économique porté le secteur minier de 4,4% en 2018 à 8,7 % en 2022. Pour 2023 la projection est de 6,6 %, tous ces taux sont au-dessus de moyenne de 4,5 % des pays d'Afrique subsaharien. Quel exploit ! », a affirmé cet ancien Gouverneur de la Banque Centrale du Congo.
Au sujet de l'évolution du budget de manière générale, Jean-Claude Masangu a relevé que le Chef de l'Etat innove avec des nouveaux instruments pour augmenter les recettes fiscales et ainsi de donner le moyen de sa politique visionnaire, notamment pour couvrir le programme sociaux, développement et de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociaux.
Sur le volet des moyens, il a souligné ceci : « On peut noter l'augmentation des recettes avec le concours de l'IGF, avec l'informatisation de la chaîne de recettes et l'entrée en vigueur du Code Minier. Ces recettes propres sans compté l'aide extérieur sont passées de 5 milliards 200 millions en 2018 à 6 milliards deux cents vingt-deux millions en 2022 et de 2019 à 2022. Les investissements publics ont atteint une moyenne de ± 4% de PIB et 10 % du budget global. L'introduction en 2019 du Bon du trésor donne sur le marché intérieur a apporté une autre source, celle de financement interne et de ne pas dépendre du financement de la BCC ».
Enfin, la mise en oeuvre de la réforme fiscale a relevé la pression fiscale à 7 % tant au niveau africain de 17 %.
Avancées significatives
S'agissant du social, les ténors de l'AAAP ont indiqué qu'il y a la mise en forme progressive de la gratuité de l'enseignement, il y a poursuite de couverture de santé universelle en commençant par la gratuité de la maternité et la prise en charge de consultation prénatale et poste-prénatale.
A la question des inégalités et de la lutte contre la pauvreté, ils ont noté le financement de programme du développement local de 145 territoires et enfin l'instauration de la Caisse Nationale de Péréquation destinée à assurer un développement équilibré entre toutes les provinces.
Evoquant la situation du Climat des affaires et l'amélioration de l'attractivité du pays, ces chefs politiques ont rappelé que, selon l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), le nombre des investissements internationaux ayant investi en République Démocratique du Congo est passé de 83 en 2019 à 1268 en octobre 2021. En volume, ces investissements directs étrangers sont passés de 1 milliard six cents millions USD en 2019 et ont atteint 2 milliards cent quatre-vingt millions en 2022. Cela dénote une attractivité croissante de notre pays grâce à ses potentialités et aussi grâce aux réformes engagées par le gouvernement sous l'impulsion du Chef de l'Etat. Ces investissements ont permis la création de 27.700 emplois sur l'ensemble du territoire national.
Quant aux autres réalisations et non pas de moindre, il est à noter les actions phares ci-après selon la BCC, le montant de financement de l'économie nationale dans le secteur bancaire 2 milliards six cent trente millions USD fin 2018 à 7 milliards 23 millions à fin août 2023.
Ainsi, ces réalisations témoignent-elles la volonté du Président Félix Tshisekedi d'améliorer la situation économique afin d'impacter, de manière décisive et durable, sur la vie économique des congolais et de relancer l'économie.