Une vingtaine de membres de la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre et la réduction de la violence armée (CNC-ALPC) ont bouclé ce jeudi 28 septembre leur formation de trois jours à Beni (Nord-Kivu)
Cette formation a porté sur l'identification et la documentation des armes légères et petits calibres et munitions associées.
Elle a été organisée par la cellule arme embargo de la MONUSCO. Les participants disent être prêts à rendre service après cette formation.
« Nous avons des agents qui doivent être déployés sur terrain d'ici là. Nous devons connaitre l'arme, son fonctionnement. Il y a le programme PDDRC-S qui appelle les groupes armés à quitter la forêt et déposer les armes. Lorsqu'ils répondent à l'appel du chef de l'Etat, nous, le CNCAPLC, avec le concours des autres services de sécurité entre autres la PNC et les FARDC, ces armes-là doivent être identifiées et enregistrées pour constituer et alimenter notre base de données pour éviter que ces armes ne puissent plus retourner et aller dans la brousse pour alimenter les groupes armés », a expliqué Shishafu Rubuguzo Budjo, chef de poste principal adjoint de la CNC-ALPC/Beni.
Pour lui, ces armes sont illicites et se retrouvent entre les mains des personnes non attitrées. Il lance alors un appel à la population :
« Nous sommes déjà bien outillés. D'ici là nous sommes prêts à travailler pour le compte de la population pour identifier ces armes-là. A cette occasion, j'appelle tout celui qui détient l'arme illégalement dans la maison qu'il puisse la remettre à la CNC ALPC pour son identification et son pour son enregistrement comme nous sommes dans la phase de remise volontaire des armes, c'est sans poursuite judicaire ».