Des Bobolais ont organisé un meeting, ce vendredi 29 septembre 2023 à la place Tiéfo Amoro de Bobo-Dioulasso, pour soutenir le Président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, dans la conduite de la transition.
La Place Tiefo Amoro de Bobo-Dioulasso était noire de monde en cette matinée du vendredi 29 septembre 2023. Jeunes, femmes, hommes et enfants ont pris d'assaut leur lieu habituel de rassemblement pour soutenir, à travers un meeting, le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition.
Au son des klaxons d'engins, du bruit de vuvuzela et de fanfare et brandissant pancartes et drapeaux (burkinabè, malien et nigérien), ces jeunes qui ont répondu à l'appel d'une coalition d'Organisations de la société civile (OSC) ont scandé notamment « A bas le néocolonialisme », « A bas l'impérialisme ».
L'objectif global du meeting, selon le secrétaire général (SG) des OSC de Bobo-Dioulasso, Amadé Belem, est de soutenir la transition burkinabè. La jeunesse est acquise à la cause du président Ibrahim Traoré, a-t-il poursuivi, avant d'ajouter que c'est pourquoi la population bobolaise a décidé de sortir pour lui réitérer son soutien.
« On a mobilisé la population pour montrer notre engagement et montrer que nous sommes de coeur avec nos autorités actuelles. Il faut le dire et le répéter, la jeunesse actuelle est consciente », a-t-il laissé entendre.
Pour M. Belem, les jeunes jugent le capitaine Ibrahim Traoré et son équipe à travers leurs actions menées dans la lutte contre le terrorisme et pour le développement endogène.
Depuis sa venue au pouvoir, s'est justifié le SG des OSC, le chef de l'Etat a engagé des mesures « fortes » à travers l'acquisition de l'armement, l'équipement des Forces de défense et de sécurité (FDS) et le recrutement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) en vue de la restauration totale de l'intégrité du territoire national.
« Il a signé des partenariats gagnant-gagnant avec des pays qui sont francs pour nous accompagner dans la lutte pour la restauration nationale du pays », a-t-il ajouté.
Malgré l'immensité de la tâche, le secrétaire général des OSC de Bobo-Dioulasso juge déjà « positif » le bilan de la transition burkinabè. Pour sa part, le coordonnateur du meeting, Fousséni Drabo, a estimé que le bilan de la seule année de pouvoir du capitaine Traoré équivaut à plus de 30 ans de réalisations de ses prédécesseurs.
Fousséni Drabo a souhaité que la transition valorise davantage la culture burkinabé à travers une révision de la constitution dans laquelle les mariages coutumiers et religieux soient reconnus.