Les membres du collectif des candidats ont décidé de braver les forces de l'ordre qui se sont dressées devant eux à l'extérieur du Palais des sports de Mahamasina. Ils ont interpellé les gendarmes qui leur ont barré la route, mais malgré leur détermination, ils n'ont pas réussi à forcer le barrage dressé devant eux. Mais malgré cela, ils ont montré qu'ils étaient décidés à se faire entendre. Le cortège qu'ils ont organisé depuis Anosy est arrivé jusqu'à Analakely et ils ont annoncé leur intention de venir sur la place du 13 mai, lundi prochain.

Un mouvement de protestation pacifique

Les membres du collectif des candidats ont, depuis leur annonce de tenir un meeting au palais des sports, essuyé plusieurs refus des autorités. Tout d'abord, la réservation qu'ils avaient faite auprès de Tafita pour le vendredi 29 septembre a été purement et simplement annulée à cause du déroulement du championnat de handball qui n'était pourtant pas prévu se tenir au palais.

Le préfet a, dans la foulée, signifié l'interdiction de ce rassemblement. Ses organisateurs n'ont pas voulu renoncer et ont décidé de se dresser contre ce qu'ils considèrent comme un abus d'autorité. Les candidats n'en ont donc pas tenu compte et sont venus à l'entrée de l'enceinte. Ils ont trouvé devant eux des forces de gendarmerie, décidées à les refouler. Ils ont essayé de parlementer, mais rien n'y a fait. L'un d'entre eux a même été rudoyé.

La foule a commencé à grossir, mais les candidats n'ont pas voulu de confrontation car la tension commençait à monter. Ils ont entamé une marche vers Anosy, puis se sont dirigés vers Analakely. Des éléments casqués et pourvus de boucliers leur ont barré le chemin, mais il n'y a pas eu de violence. Les manifestants, malgré ce déploiement de force, ont voulu rester dignes et ont fini par se disperser. Les membres du collectif des candidats ont réussi à délivrer leur message de manière pacifique et vont continuer leur mouvement de protestation dès lundi sur la place du 13 mai.