Concernant le Niger, le soufflet semble être retombé après la réunion des chefs d'état-major le 17 août dernier à Accra.Ils avaient aussi annoncé avoir choisi une date, mais depuis plus d'un mois et demi, la force d'attente de la Cédéao n'a pas bougé. Même évoquée comme dernière option, l'intervention bat de l'aile et plusieurs pays semblent trainer les pieds
À Accra en aout, le commissaire des affaires politiques de la Cédéao avait lancé une espèce de compte à rebours, en annonçant que la date de l'intervention était retenue. Selon nos informations, la Côte d'Ivoire et le Sénégal ont effectué des missions de reconnaissances au Bénin, identifié pour jouer un rôle dans la coordination en raison de sa position géographique.
Mais depuis cette reconnaissance, aucune troupe de ces deux pays n'est arrivée à Cotonou pour être déployée. RFI apprend aussi que le Bénin maintient son état-major de l'opération mais avec un effectif réduit. Reste le grand Nigeria, nation cadre. Selon des indiscrétions, le poids lourd de la région devait assurer les moyens aériens. On attendait beaucoup le feu vert de son président, patron de la Cédéao qui s'est affiché comme premier défenseur de l'ordre constitutionnel.
Quelques officiers disent toujours attendre l'ordre des politiques. Tout semble trainer avec une forte impression d'immobilisme. Mais un diplomate de la sous région avertit : pas de conclusions hâtives, la junte est toujours sous pression.