Afrique Centrale: Blanchiment des capitaux - L'Afrique centrale invitée à poursuivre la lutte

Afin de lutter contre la criminalité financière au niveau de la sous-région Afrique centrale, les Etats sont appelés à renforcer davantage les synergies entre acteurs étatiques et non étatiques, à mettre en place des moyens conséquents à la disposition des instances nationales et communautaires dédiées pour la cause en vue de renforcer les capacités de l'expertise face à ce fléau.

A l'occasion de la 19e commission technique du Groupe d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique centrale (Gabac), le ministre de l'Economie et des Finances du Congo, Jean-Baptiste Ondaye, a lancé cette invite le 29 septembre à Brazzaville en sa qualité de président en exercice dudit groupe.

« Le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme constituent des fléaux qui sévissent à l'échelle mondiale, représentant des défis majeurs pour nos Etats », a-t-il rappelé. Il a invité les membres de ladite commission à revisiter le dispositif communautaire de lutte contre le blanchiment des capitaux, en identifiant les faiblesses et préconiser des mesures correctives nécessaires.

Cette 19e plénière du Gabac intervient à la suite des discussions dans le cadre de deux groupes de travail, à savoir les évaluations et la conformité puis sur le risque, tendances et méthodes. Outre ces deux volets, les techniciens du Gabac avaient également échangé sur le suivi de la mise en oeuvre des recommandations issues de leur 18e session.

Créé en 2000, le Gabac est le prolongement du groupe d'action financière (GAFI), structure mondiale de lutte contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme ainsi que le financement de la prolifération des armes de destruction massive.

Le Gabac est composé de six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, notamment le Congo, le Gabon, le Cameroun, le Tchad, la Centrafrique, la Guinée équatoriale. La RDC est considérée comme un Etat membre associé.

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