Loïc Tchoffo, accusé de deux chefs d'accusation, a récemment été jugé et le verdict est tombé le 26 septembre dernier. Cette décision judiciaire a suscité des réactions diverses, car elle a déclaré l'accusé non coupable des faits d'abus de confiance, mais coupable pour ceux de faux et d'usage de faux en écriture privée.
L'affaire remonte à 2019 lorsque Loïc Tchoffo travaillait en tant qu'employé au Crédit Communautaire d'Afrique (CCA). Il était accusé d'avoir détourné des cartes prépayées de consommation de carburant, communément appelées "Tom cartes", d'une valeur approximative de 12 millions de francs CFA. De plus, il était accusé d'avoir contrefait ces cartes pour dissimuler ses actes.
Lors de son procès, Loïc Tchoffo a vigoureusement nié les accusations portées contre lui, détaillant son parcours au sein de l'entreprise depuis son arrivée jusqu'au moment des faits qui lui étaient reprochés. Il a insisté sur son innocence tout au long du procès.
Dans le cadre de sa défense, son avocat, Me Francis Choupo, a soulevé plusieurs points. Tout d'abord, il a mis en avant l'absence de la victime présumée comme un élément crucial manquant dans le dossier. De plus, il a fait remarquer que la structure bancaire n'avait pas fourni de preuves tangibles pour étayer les accusations portées contre Loïc Tchoffo.
Malgré les arguments de sa défense, Loïc Tchoffo a été reconnu coupable des faits de faux et d'usage de faux en écriture privée. Cette condamnation l'a conduit à une peine d'un an d'emprisonnement.
Cette affaire a suscité des discussions sur la manière dont la justice traite les cas d'abus de confiance et de contrefaçon, soulignant l'importance de disposer de preuves solides pour étayer les accusations. Les réactions à ce verdict divergent, certaines personnes soutenant la décision du tribunal, tandis que d'autres remettent en question la solidité du dossier et la sévérité de la peine infligée à l'accusé.