Les déplacés du conflit Mbole_Lengola, dans la province de la Tshopo, se trouvant dans les sites de Kongakonga, de la paroisse Ste Marthe et du camp Lukusa manquent nourriture. Certains enfants atteints de malnutrition commencent à décéder. Cette situation dramatique a fait l'objet d'une réunion samedi 31 septembre à Kisangani (Tshopo) entre le ministre provincial de la Santé et les partenaires aussi bien du secteur que des organisations humanitaires.
L'objectif était de se pencher sur cette situation humanitaire des déplacés et d'essayer d'y trouver des solutions urgentes.
Les déplacés du conflit Mbole-Lengola vivent dans une situation inconfortable. Dans leurs sites, ils n'ont presque plus de nourriture. Cette carence de nourriture engendre des conséquences néfastes dans ces milieux d'hébergement.
« Aujourd'hui, ces déplacés internes sont en train de passer dans la rue au niveau des maisons pour quémander. Ce qui n'est pas bon, il y a des enfants qui sont décédés à la suite de la malnutrition, il y a aussi ceux qu'on peut appeler au changement de comportement. Vous savez une femme qui n'est pas nourrie, une femme qui n'est pas prise en charge, il peut y avoir de prostitution au niveau des sites... », a expliqué le chargé de communication du système de gestion des incidents à la Tshopo, Léon -Trésor Osono.
Pour cela, la ministre provinciale des Affaires humanitaires sollicite l'appui des partenaires techniques et financiers et du Gouvernement.
En réaction, au nom de ses collègues, le chef du sous bureau de l'UNICEF /Kisangani Noctar Hann, précise que les interventions se font de façon coordonnée :
« L'OMS par exemple, a mis en place des tentes et la distribution des médicaments et les autres agences sont en train de se positionner. On se rend compte que les déplacés sont en train d'être touchés par la malnutrition parce qu'ils ne mangent pas à leur faim on l'a constaté, je crois qu'on va essayer de discuter avec les autres partenaires voir ce qu'il faut faire dans le domaine de la sécurité alimentaire, qui n'est pas dans le mandat de l'UNICEF... ».
Moctar Hann précise également que pour les déplacés, les évaluations ont été faites. Et qu'un plan de réponse existe déjà et les agences sont en train de se positionner.