Demain à Sofia, la capitale bulgare, sera présentée le docu-chorégraphie « Ramananjena » par plusieurs artistes de trois différents pays, « allemands, roumains et malgaches » d'après le site web de Derida Stage. Une chorégraphie proposée par Gabi Saranoufi et Simona Deaconescu sous le parrainage de Mathilde Monnier.
La musique a été composée par OIombelo Ricky. Tandis que sur les planches, les danseurs et danseuses Gaya Saranoufi, Maria-Luisa Dimulescu et Simona Dabia donneront vie à toute la structure. Le travail en amont a été basé sur des recherches documentaires et historiques. Gabi Saranoufi est une figure connue de la danse contemporaine malgache.
Elle oeuvre dans cette discipline depuis le début des années 90. A travers la compagnie Vahinala, elle a réussi à s'ouvrir les accès, assez laborieux et très fermés, de la danse contemporaine au niveau mondial. Simona Daeconescu est diplômée en chorégraphie de l'université nationale du théâtre et du cinéma de Bucarest et en réalisation cinématographique de l'université des médias de Roumanie.
Derida Stage est affilié au Derida Center, qui depuis 2010, « est le premier centre de danse contemporaine et d'éducation en Bulgarie... fonctionnant via la fondation ArtLink ». Dans l'histoire, l'année 1863 a été mémorable pour le roi Radama I.
Quand un courant de « Ramananjena » est détecté dans le sud, en « pays Bara ». Celui-ci remonte vers le nord pour atteindre la capitale Antananarivo. Le 26 mars de cette année, la ville est envahie par une sorte de « possession provoquée » collective.
Souvent les conséquences d'une décision royale contre-nature trahissent le pays. En Malaisie, elle est dénommée le « Latah ». Elle a aussi des points communs avec plusieurs faits du genre en Amérique du Sud, en Afrique et même en Europe.