Matam — L'inspecteur d'académie de Matam, Mbaye Babou, a déclaré, lundi, que le déficit d'enseignants ne permet pas d'effectuer une rentrée des classes facile du fait du nombre assez important d'enseignants qui quittent la région à travers le mouvement national.
"L'académie de Matam est une zone de départ. Chaque année, nous avons un nombre assez important d'enseignants qui quittent la région à travers le mouvement qui est régulier et démocratique. Cela nous met dans une situation qui ne permet pas de connaître un départ rapide et facile", a-t-il indiqué.
Dans un entretien avec l'APS, l'IA a soutenu qu'il y a un gap important à combler. « Fort heureusement », a-t-il salué, « le ministère de l'Education nationale fait une priorisation à l'académie de Matam en termes de dotation ».
"Nous aussi, au niveau interne, nous faisons l'étude de la situation et l'audit du personnel afin de pouvoir faire un redéploiement", a souligné l'inspecteur Babou.
Il a rappelé que pour cette année, l'IA a enregistré un nombre de 364 départs, dont 260 au niveau de l'élémentaire où on enregistre le plus grand nombre.
Dans le moyen secondaire, 94 professeurs sont partis, huit en formation professionnelle et technique et un seul au niveau des corps de contrôle.
"Tous ces éléments doivent être remplacés, mais pour le moment ils ne le sont pas encore. Nous avons quand même bon espoir que le ministère va nous appuyer pour combler ce déficit", a-t-il assuré.
Sur la situation des écoles, l'IA a relevé que juste deux écoles ont été touchées par les eaux de pluie, invitant les collectivités territoriales à s'impliquer dans les opérations de nettoiement, de désherbage, de désinfection des établissements scolaires en collaboration avec le Service d'hygiène.