Saly — La reconnaissance des diplômes des universités francophones est enjeu majeur dans un contexte de compétition internationale très élevée dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche, a affirmé, lundi, le recteur de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF).
»L'enjeu est majeur car l'échiquier mondial est en reformation et le classement de nos universités, la mobilité de nos universités et la reconnaissance de nos diplômes des pays francophones est en jeu », a souligné Slim Khalbous à l'ouverture de la conférence internationale de Dakar sur l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur (CIDAQ 2023).
Il a insisté sur l'importance de voir comment donner une plus grande visibilité aux universités francophones au niveau international.
»C'est un enjeu majeur (...) car notre rencontre est une rencontre stratégique sur la vision de la survie de nos universités dans une compétition internationale très élevé », a-t-il relevé en présence du ministre sénégalais en charge de l'Enseignement supérieur Moussa Baldé.
L'idée, selon le recteur de l'AUF, c'est »de donner les normes de qualité nécessaires pour que nos universités puissent exister au niveau internationale, puissent peser sur le développement de nos pays par le savoir et les sciences ».
»Les sciences et le savoir enfermés dans nos universités ne servent pas à nos pays donc l'objectif avec l'assurance qualité est de sortir l'université de ces enceintes et d'être apporteuse de solution au développement de nos pays », a ajouté M. Khalbous.
La conférence de Dakar qui va se tenir pendant 3 jours va regrouper de hauts responsables de l'Enseignement supérieur et de la recherche, d'organismes internationaux, des experts en assurance qualité, des étudiants, des représentants du monde socio-économique entre autres.