Burkina Faso: Burkina-Iran - Une commission mixte pour renforcer la coopération

Les travaux des experts dans le cadre de la commission mixte de coopération Burkina-Iran se sont ouverts, le lundi 2 octobre 2023 à Ouagadougou.

Les autorités burkinabè et iraniennes veulent renforcer la coopération entre les deux pays. C'est dans ce cadre que se tient du 2 au 6 octobre 2023 à Ouagadougou, la première session de la Commission mixte de coopération Burkina -Iran. Les travaux des experts dans le cadre de cette commission se sont ouverts, le lundi 2 octobre 2023 à Ouagadougou.

Aux dires du Secrétaire général (SG) du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, Issa Boro, cette session répond à un souci pour les deux pays de s'accorder sur un cadre juridique favorable aux échanges bilatéraux. Elle sera le lieu pour les experts de s'accorder sur les points de coopération qui continuent de faire l'objet de négociation entre les deux pays et dont la signature contribuera, selon le SG, à booster les échanges entre les deux pays.

De ce qu'il a dit, 14 nouveaux projets seront soumis en examen à la partie iranienne au cours de cette session. Ils concernent plusieurs domaines tels que la sécurité, la défense, l'agriculture, la santé, la formation technique et professionnelle, les mines, la culture et l'économie. Mais ce ne sont pas seulement les nouveaux projets qui seront en examen au cours de cette session.

Ceux déjà mis en place dans le passé et qui sont devenus peu opérants du fait de l'évolution des besoins feront également objet de relecture au cours de cette rencontre afin de les adapter aux réalités actuelles du Burkina Faso. Le SG du ministère en charge des affaires étrangères s'est réjoui de la tenue effective de la commission mixte entre les deux pays, car depuis la signature du Mémorandum de coopération en 2004, aucune session n'avait pu se tenir.

Sa satisfaction est aussi partagée par le vice-ministre chargé des affaires économiques du ministère du Travail de la République islamique d'Iran, Alireza Asgarian. Pour lui, cette rencontre constitue un aboutissement de la visite effectuée par la ministre en charge des affaires étrangères, Olivia Rouamba, à Téhéran. De ce qu'il a dit, cette visite a permis de tracer les pistes de coopération entre le Burkina et l'Iran que cette session va permettre de concrétiser.

En attendant que les travaux déterminent de manière concertée les projets qui seront mis en oeuvre, Alireza Asgarian a exprimé la volonté des autorités iraniennes d'aider le Burkina Faso dans la promotion de l'agriculture à travers la création d'un parc scientifique pour stimuler la recherche agricole. En outre, il a noté que l'Iran, qui est un grand fabricant de produits pharmaceutiques, peut combler une grande partie des besoins du Burkina Faso en la matière.

« Nous souhaitons également apporter notre aide dans le domaine électro-ménager et des équipements hospitaliers », a-t-il indiqué. La coopération entre les deux pays sera également manifeste, foi du vice-ministre iranien, dans le domaine minier à travers l'exploration, l'exploitation et la transformation. « Nous sommes deux pays amis et nous devons nous parler pour voir dans quels domaines nous pouvons collaborer », a-t-il déclaré.

 

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.