Après cinq matches et un bilan décevant (3 défaites et deux victoires), l'entraîneur Chiheb Ellili a été obligé de jeter l'éponge.

En acceptant de tenter sa première aventure avec une USBG complètement métamorphosée, Chiheb Ellili n'était pas cette fois sur du velours et jouait gros.

En homme averti, le nouveau technicien des Jaune et Noir savait que, tout au long de son aventure benguerdanaise, il marchera constamment sur des oeufs.

C'était le risque immense couru par Chiheb Ellili en prenant en main une équipe en pleine ébullition et que nous avons souligné dans ces mêmes colonnes le 14 août dernier.

En effet, le divorce entre l'USBG et l'entraîneur Chiheb Ellili a été officialisé par une résiliation de contrat à l'amiable samedi.

La défaite contre l'OB à Ben Guerdane (la deuxième à domicile après celle de la journée inaugurale de la saison face au CA) a été la goutte qui a fait déborder le vase. Avant le coup d'envoi de la rencontre avec les Cigognes de Béja, Chiheb Ellili savait donc qu'il était en sursis et que ce match était sa dernière chance pour échapper à un limogeage qui était sur l'agenda du président du club, Jlidi El Orf, qui n'hésite pas, en cas de mauvais résultats, à changer d'entraîneur comme il change de chemise. Devant la grogne des supporters qui est montée à son paroxysme après ce dernier revers de la cinquième journée, il s'est empressé de les calmer en prenant la décision de mettre fin à la mission de Chiheb Ellili à la tête de l'équipe seniors.

Avec 6 points seulement en quatre matches, l'objectif de finir la première phase parmi le trio de tête risque de s'évaporer très tôt.

Ce serait, en cas de non qualification au play-off, une saison de ratée, une année sans.

Et ça, à Benguerdane, avec tous les moyens mis pour l'atteinte de cet objectif devenu une habitude, pour ne pas dire une obsession, il n'en est pas question.

Regrets

C'est pourquoi il y a nécessité, voire urgence, de trouver un nouvel entraîneur capable de relever ce défi.

Avec un bilan aux chiffres décevants et qui ne peut pas plaider en sa faveur ni lui accorder des circonstances atténuantes, Chiheb Ellili a compris le message.

Le mieux pour lui était de partir au plus vite avant que la situation n'empire.

Il l'a fait avec de gros regrets, c'est sûr, car c'est un échec pour lui à un moment où il est venu rechercher un club tunisien avec lequel il peut refaire un bon parcours après plusieurs aventures mi-figue, mi-raisin avec des clubs étrangers.

Il n'aura pas beaucoup à attendre dans un championnat où les entraîneurs son les boucs émissaires préférés et la cible parfaite et facile pour les présidents de clubs en panne de résultats.