Au deuxième trimestre de l'année 2023, le Produit intérieur brut (Pib) réel, corrigé des variations saisonnières (Cvs), s'est rehaussé de 0,1%, par rapport au trimestre précédent.
Selon l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), ce résultat est imputable à l'accroissement des valeurs ajoutées des secteurs primaire (+2,6%) et tertiaire (+0,7%).
En revanche, le secteur secondaire s'est replié de 2,0% ainsi que les taxes nettes de subventions sur les produits (-1,9%). S'agissant des composantes de la demande, en variation trimestrielle, la formation brute de capitale fixe (Fbcf) s'est amoindrie de 1,4% sous l'effet de la baisse de sa composante publique (-7,8%).
Les exportations de biens et services ont fléchi de 5,7% tandis que la consommation finale s'est bonifiée de 2,5%. Par rapport à la même période de l'année 2022, le Pib réel du deuxième trimestre de 2023 est ressorti en hausse de 3,2%. Cette augmentation s'explique principalement par la consolidation des activités des secteurs primaire (+5,5%), tertiaire (+4,5%) et secondaire (+3,0%). Par contre, les taxes nettes sur les produits en volume ont enregistré un repli de 5,9%.
Sous l'angle de la demande, le regain de l'activité économique au deuxième trimestre de 2023, par rapport au trimestre correspondant de l'année précédente, s'est traduit, en termes réels, par l'accroissement de la consommation finale (+4,9%), des exportations de biens et services (+3,1%) et de la formation brute de capital fixe (+0,8%). L'Ansd informe que le Produit intérieur brut nominal est estimé à 4 678,1 milliards de FCFA au deuxième trimestre de 2023.