Ethiopie: Conflits ethniques, faim, sécheresse - Malgré de nombreuses situations critiques, l'engagement des missionnaires ne s'arrête pas

Robe — " Le mois de septembre en Éthiopie est particulier parce qu'il marque le début du Nouvel An éthiopien, qui cette année est 2015, et la célébration de la fête de la Sainte Croix, qui est aussi une fête nationale. Les écoles rouvrent et les grandes pluies commencent à céder la place à la saison que l'on peut considérer un peu comme le printemps en Italie". C'est ainsi que commence le témoignage partagé avec l'Agence Fides par le Préfet Apostolique de la Robe, le Père Angelo Antolini, OFM Cap.

Dans un pays où tout reste très précaire, entre les massacres, les opérations militaires du gouvernement et la sécheresse qui tue, la vie quotidienne de toute la Préfecture, qui s'étend sur la région centre-nord de l'Oromia (voir Fides 13/02/2012), continue à être animée par les nombreux laïcs et volontaires qui collaborent avec les missionnaires présents dans les différentes missions. C'est justement à cause des urgences continuelles en Éthiopie que le missionnaire, absent d'Italie depuis deux ans, est revenu pour une série de rencontres.

"Début septembre, poursuit le capucin, je me suis rendu dans notre mission de Gode, au milieu du désert somalien, en compagnie d'un expert agronome éthiopien, afin d'obtenir des conseils sur le travail agricole que nous effectuons dans le désert. De retour à Robe, j'ai continué à suivre les travaux d'achèvement de l'hôpital 'Araara', à Bale, (voir Fides 7/2/2023) destiné à soigner et à assister les nombreuses personnes souffrant de maladies neuropsychiatriques si répandues dans le pays".

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Dans un pays où tout reste très précaire, entre les massacres, les opérations militaires du gouvernement et la sécheresse qui tue, la vie quotidienne de toute la Préfecture, qui s'étend sur la région centre-nord de l'Oromia (voir Fides 13/02/2012), continue à être animée par les nombreux laïcs et volontaires qui collaborent avec les missionnaires présents dans les différentes missions. C'est justement à cause des urgences continues en Éthiopie que le missionnaire, absent d'Italie depuis deux ans, est revenu pour une série de rencontres.

"Au début du mois de septembre, poursuit le capucin, je me suis rendu dans notre mission de Gode, au milieu du désert somalien, en compagnie d'un agronome éthiopien, afin d'obtenir quelques conseils sur le travail agricole que nous effectuons dans le désert. De retour à Robe, j'ai continué à suivre les travaux d'achèvement de l'hôpital "Araara", à Bale (voir Fides 7/2/2023), destiné à soigner et à assister les nombreuses personnes souffrant de maladies neuropsychiatriques si répandues dans le pays".

L'Oromia est la région où le père Antolini travaille depuis plus de 10 ans, après avoir passé les 20 années précédentes dans la région des peuples du Sud, en particulier dans le Wolaita. Il s'agit de la région la plus vaste et la plus peuplée du pays, et plusieurs zones sont la proie de groupes armés, qui sèment la violence avec des revendications politiques, du banditisme et des conflits identitaires. Récemment, des violences et des affrontements armés ont également eu lieu dans la région Amhara, un groupe ethnique du centre de l'Éthiopie, auquel appartient 30,2 % de la population éthiopienne. Selon le Bureau des droits de l'homme des Nations unies, au moins 180 personnes sont mortes depuis juillet. Sur les 120 millions d'habitants que compte l'Éthiopie, on estime que la population est composée pour moitié de musulmans, pour moitié de chrétiens (majoritairement orthodoxes, mais les protestants sont en augmentation) et d'une petite minorité animiste.

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